vendredi 27 décembre 2013

LE HOBBIT - LA DESOLATION DE SMAUG (2013) DE PETER JACKSON



Avec Martin Freeman, Richard Armitage, Ian McKellen, Orlando Bloom, Evangeline Lilly.


Le film commence par un prologue qui n'est pas la suite du premier film. Bonne idée qui intrigue. Puis le film continue le cheminement de nos héros nains du premier film.
Ici la séquence d'anthologie est leur évasion de la prison des Elfes dans des tonneaux tout en étant poursuivis par les Orques. Séquence qui mêle humour et horreur.
L'autre grosse séquence est la séquence des araignées dans la forêt, qui fait presque pschitt, parce que pas très inventive et déjà vu (et en mieux dans le King Kong du même Peter Jackson).
Sinon le final dans la cité avec le dragon est assez longuet, pas palpitant, voire même ennuyeux. Le personnage du dragon est emmerdant. Et la débauche de décors et d’actions finit par lasser tout en donnant l'impression de combler un manque de caractérisation.
Le film ne se termine pas et sa fin ouvre pour le troisième film à venir (le dragon part pour bruler la ville sur l'eau).
Au total un sentiment d'ennui, surtout dans le dernier tiers. Cet ennui est dû à la séquence dans la ville sur l'eau, qui tarde à mener à sa conclusion.
Attendons la version longue pour la vidéo qui introduira peut-être quelques séquences qui relèveront le niveau.
A noter une gentille scène entre un nain en prison et l'Elfette qui flirtent gentiment: direction d'acteur assez fine et moment de "grâce" au milieu de ce mélange de séquences en montagnes russes perpétuelles.
 

jeudi 26 décembre 2013

ATTACK THE BLOCK (2011) DE JOE CORNISH



Avec Nick Frost, Jodie Whittaker, John Boyega.

Sur un canevas vu plusieurs fois, ce "petit" film anglais s'avère plaisant à suivre, réservant son lot de surprises au cours du récit, pour donner au total une très bonne série B.
Il pleut des extraterrestres dans une cité de banlieue de Londres où règne un petit caïd (armes blanches et batte de baseball), un gros caïd (pistolet et fusil mitrailleur), et deux enfants apprentis caïds (pistolet à eau, rempli d'essence!). Ils vont être  confrontés pendant une nuit à ces extraterrestres qui sont une boule de poil noire avec une grande bouche constellée de dents acérées fluorescentes (du plus bel effet, car le film se déroule pendant la nuit).
Ce sont principalement le petit caïd et son groupe que nous suivant, de leur agression (vol de sac à main) d'une infirmière, à leur affrontement avec les extraterrestres.
Il n'y a donc ici pas de forces spéciales, pas d'armée ni de MIB qui vont intervenir pour les aider. Surtout que la police les prend pour des délinquants.
Tout cela donne un film de terreur rigolo. Ou alors une comédie fantastique. Qui fonctionne parfaitement bien.

LES MAUDITS (1947) DE RENE CLEMENT



Avec Henri Vidal,  Anne Campion, Fosco Giachetti, Florence Marly, Jeanne Herviale, Lucien Hector , Jean Didier, Kurt Kronefeld,  Michel Auclair, Marcel Dalio, Paul Bernard, Jo Dest.

Le film de sous-marin, qui nous fait vraiment sentir la claustrophobie et la promiscuité du lieu. Ici l'histoire nous conte le voyage de nazis partant d'Oslo pour l’Amérique du Sud alors qu'ils sont en train de perdre la guerre; dans l'espoir de préparer la victoire, la reconquête… Ce sont eux les maudits, qui apprennent en cours de route la mort d'Hitler puis la fin de la guerre. Évidemment ce petit monde va finir par s'affronter et s'entretuer: le général, le propagandiste, le scientifique, le collabo qui est chargé de s'occuper de la communication. Tout un microcosme où la peur de la maladie  (le médecin, français kidnappé de force pour les accompagner, utilisera l'épidémie pour semer le trouble) ne sera pas une source de stabilité au sein du sous-marin.
René Clément mène son film jusqu'au bout; à part le médecin français qu'ils emmènent de force, il n'y aura quasiment pas de survivants.

LA MAIN DU DIABLE (1943) DE MAURICE TOURNEUR



Avec Pierre Fresnay, Noël Roquevert, Pierre Larquey, Josseline Gael, Marcelle Rexiane, Guillaume de Sax, Palau,  André Gabriello.

Il s'agit bien de l'histoire de la main gauche du Diable, qui se retrouve greffée au bras de l'individu qui accepte un pacte qui lui apportera succès et gloire. Un de ces individus, peintre raté, se retrouve avec cette main, en profite (gloire, talent, argent, femme) puis essaie de s'en séparer ou de la ramener à son possesseur initial (il doit retrouver une tombe où il y a plusieurs siècles la main a été retirée d'un corps).
Ceci étant dit, le film visionne de bout en bout, avec au moins un moment d'anthologie (quand Fresnay est face aux personnes en tenue de carnaval vers la fin, les anciens possesseurs de la main: séquence fantastique et presque terrifiante).

BREAKFAST AT TIFFANY'S (1961, DIAMANTS SUR CANAPÉ) DE BLAKE EDWARDS



Avec Audrey Hepburn , George Peppard,  Patricia Neal, Buddy Ebsen,  Martin Balsam, Jose Luis de Villalonga, Dorothy Whitney, Mickey Rooney.

Diamants sur Canapés peint une faune new-yorkaise aisée et frivole. Avec au milieu Audrey Hepburn, paumée, qui cherche un bon parti. Le film contient des délires dont seul Blake Edwards a le secret, en particulier pendant la fête organisée dans l'appartement. Délires que l'on retrouvera par exemple dans la série des Panthère Rose ou alors dans The Party, voire dans S.O.B.: Mickey Rooney grimé en Asiatique; le personnage délirant de Marin Balsam, etc.