dimanche 13 octobre 2019

Starsky Et Hutch (2004) de Todd Phillips

Starsky et Hutch PosterAvec Ben Stiller, Owen Wilson, Vince Vaughn, Snoop Dogg, Fred Williamson, Juliette Lewis, Jason Bateman, Amy Smart, Carmen Electra, Chris Penn, Brande Roderick, Molly Sims.

Ce film de Todd Philips est très sage (il réalisera plus tard la trilogie Very Bad Trip). Quelques moments sont réussis, mais le film manque de subversion, de délire. Le film est très respectueux de la série télévisée. Il amplifie des éléments connus ou sous-jacents des deux personnages principaux: par exemple, Starky amoureux de sa voiture, et le côté insouciant et peu respectueux  des lois de Hutch. Nous restons sur notre faim en suivant cette histoire très plan-plan des deux détectives catastrophes. Nous sourions et rions peu malgré tous les efforts de l'ensemble de la distribution qui fonctionne et qui est superbe pour la partie féminine.

Rocketman (2019) de Dexter Fletcher

 Avec Taron Egerton, Jamie Bell, Richard Madden, Bryce Dallas Howard, Gemma Jones, Steven Mackintosh, Tom Bennett.
Rocketman
Nous sommes circonspects. Cette biographie d'Elton John est parfaite. C'est une comédie musicale (contrairement à Bohémian Rhapsody - 2019- qui était un film sur la vie de Freddie Mercury et pas une comédie musicale) qui fonctionne. Le personnage est suffisamment coloré pour susciter l’intérêt et donner un beau travail aux costumiers.
Le personnage d'Elton John, l'histoire de sa vie jusqu'aux années 80, sont suffisamment riches et variés pour être une matière à drames. Le tout mélangé à des chansons que les fans connaissent surement. Le film se laisse regarder même si l'on ne connait pas Elton John et ses chansons. Le film n’évoque jamais les arrière-plans politiques ou la montée du SIDA par exemple. C'est un film historique, sans lien avec l'Histoire.
Nous pouvons regretter que le film ne parle pas de création, que ce soit pour le parolier qui semple doué, ni pour Elton John qui conçoit les musiques.  Ce sont plutôt ses frasques familiales, sentimentales et sa carrière qui sont montrées, avec les limites de ce genre d'exercice.
À recommander bien sûr aux amateurs d'Elton John ou de sa musique. Pour les autres c'est bien fabriqué, avec un travail de chorégraphique pour les scènes chantées (qui d'ailleurs passent très bien).
Ensuite, c'est parfait pour un dimanche après-midi.

The Upside (2017) de Neil Burger

Avec Kevin Hart, Bryan Cranston, Nicole Kidman, Aja Naomi King, Jahi Di'Allo Winston, Genevieve Angelson, Golshifteh Farahani, Tate Donovan, Julianna Margulie.

The UpsideIl s'agit du remake d'Intouchables (2011).  Il peut être intéressant de comparer les deux films pour voir comment le sujet initial et le scénario initial ont été transcrits pour un public étatsunien. Transcription réussie pour donner un film qui fonctionne, avec ses qualités propres. Remake réussi donc. Les Étatsuniens n'ont pas hésité à modifier des choses pour aboutir à une histoire cohérence et différente par moment. Cela confirme d'ailleurs le relativisme à accorder au panneau "inspiré de faits réels" que ce film présente: avec l'inspiration de l'inspiration de l'inspiration, nous pouvons nous demander ce qu'il reste de l'histoire originale. Mais cela n'est pas grave, car c'est une bonne histoire qui répond aux attentes types d'une comédie dramatique (tout finit bien) qui suit un long chemin tortueux qui ne lasse pas. Le choix des acteurs nous indiffère et la prestation de Kevin Hart et Bryan Cranston sont solides, tout comme celui de Nicole Kidman dont le personnage est plus important quand dans la version française.
Remake réussi donc.

samedi 12 octobre 2019

Tueur D'Elite (The Killer Elite, 1976) de Sam Peckinpah

Avec James Caan, Robert Duvall, Arthur Hill, Bo Hopkins, Mako, Burt Young, Gig Young, Tom Clancy.

The Killer (Tueur d'élite) [Blu-Ray]Très bonne surprise que ce polar de Sam Peckinpah. Le nouveau master fourni par le Blu Ray est probablement en grande partie responsable: la photo est superbe. Nous avions un souvenir gêné de film ridicule. Et bien pas du tout. C'est un vrai film de Sam Peckinpah avec son empreinte à tous les niveaux.
Les acteurs sont formidables et la direction d'acteur subtile: Robert Duvall, James Caan, Burt Young et Bo Hopkins. Les décors sont lumineux et de toutes beautés, avec des arrière-plans de San Francisco et sa région. Un scénario de complotisme permanent ou tout le monde ment bien dans la lignée misanthropiste. Et l'expressivité du montage: la séquence au début où Robert Duvall trahit James Caan qui est sous la douche est exemplaire.
Le film est peut-être un peu daté par certains chromos (le polar à la Dirty Harry - 1971 - et ses suites; le kung-fu et les Ninjas), mais un scénario équilibré centré sur le personnage de James Caan (tueur d'élite d'une agence qui travaille pour la CIA, il se retrouve handicapé et souhaite coute que coute revenir au top et reprendre son job), des séquences qui ne déroulent pas comme on l'imagine (nous ne sommes jamais dans les clichés ici), un sens des décors, en partie urbains, mais aussi le lieu de la conclusion du film.
Nous sentons d'ailleurs que Burt Young et Bo Hopkins sont les personnages que Sam Peckinpah aime le plus: Bo Hopkins est présenté comme fou, mais s'avère cool, Burt Young est présenté comme un gros balourd, mais semble le plus subtile et profond (il n'a aucune illusion sur ce qu'ils ont fait et font). Leur relation avec James Caan est décrite avec subtilité, sans lourdeur explicative.Les rôles féminins, bien que peu présents, voire limités à des apparitions, ne sont pas bâclés: la femme de Burt Young ou l'infirmière de James Caan.

Apportez Moi La Tête D'Alfredo Garcia (Bring Me the Head of Alfredo Garcia, 1974) de Sam Peckinpah

Avec Warren Oates, Isela Vega, Robert Webber, Gig Young, Helmut Dantine, Emilio Fernández, Kris Kristofferson.

Apportez-moi la tête d'Alfredo Garcia [Blu-ray]Apportez-moi la tête d'Alfredo Garcia PosterCe film de Sam Peckinpah est étonnant. Étonnant car il s'agit probablement de son film le plus romantique. Romantisme au prisme de la vision noire du monde misanthropique de Sam Peckinpah. Romantisme porté par Warren Oates, personnage fort peu recommandable, petit arnaqueur, pas très classieux (voir ses poux pubiens). La manière dont le couple fonctionne, la relation au sein du couple Warren Oates et Isabella Delavega sont très fines et subtiles. Avec une direction d'acteur impressionnante. Et le moteur du film principal est l'amour que porte Warren Oactes à sa femme et la vengeance ou plutôt l'obsession qu'il a de porter la tête d'Alfredo Garcia, ce bellâtre qui a couché avec sa femme. Ce portrait de couple est étonnant et l'on ne s'attendait pas à ça de la part de Sam Peckinpah. La scène de piquenique fonctionne parfaitement. Même si elle est accointée à un viol et un meurtre. Bien sûr les accès de violence sont bien présents ici et surtout à la fin. Mais le film n'est pas là. Il est dans le portrait de ce couple de perdants qui recherche de l'argent et une unité. La tête d'Alfredo Garcia n'est qu'un prétexte pour nous conter les rêves de ce couple (le mariage, l'argent).
Warren Oates est affublé de lunettes ce qui fait que l'on ne voit quasiment jamais ses yeux. Étonnant pour l'acteur principal, mais qui n'est pas une grande star.
Le film aussi peut être vu comme un documentaire sur le Mexique profond. Les paysages des personnages rencontrés et les décors touchent un environnement assez pauvre et des villages avec des voitures qui sont toutes cabossées ou abîmées, mais aussi des paysages de routes et de campagnes. Une des grandes qualités de l'art de Sam Peckinpah est son génie des décors. Aucune scène ne peut être dissociée du décor et de l'environnement où elle se déroule.

L'Homme De La Plaine (The Man From Laramie, 1955) de Anthony Mann

L'Homme de la plaine [Édition Spéciale]Avec James Stewart, Arthur Kennedy, Cathy O'Donnell, Donald Crisp, Alex Nicol, Aline MacMahon, Jack Elam, Wallace Ford, John War Eagle, James Millican, Frank DeKova, Beulah Archuletta.
Violence de l'histoire et du scénario qui en font un film très riche. Entre le personnage de James Stewart obsédé par la vengeance de son frère, le fils du cattle baron psychotique (Alex Nicol) et Arthur Kennedy en contremaitre qui se cherche un père adoptif dans le mensonge - en trafiquant avec les Indiens -. Le film est une montagne russe avec des pics de noirceurs dramatiques. Avec de-ci de-là des éléments de violence hors caméra, mais très bien représentés et très efficaces.
L'homme de la plaine PosterLe film dans son format CinémaScope est d'une limpidité impressionnante. L'écran large joue de manière perpétuelle avec la profondeur de champ et les éléments de décor autour des personnages qui sont consubstantiels au drame qui se noue et la lisibilité de la scène.
L'histoire est un canevas d'enquête. L'enquêteur est James Stewart, qui cherche à savoir qui est responsable de la mort ou qui a tué directement son frère. Pour cela il dispose d'une palette de personnages entre les Apaches,  le cattle baron et son fils taré, entre ses hommes de main et les Indiens dans le village. Et d'ailleurs le film ne répond pas complètement à cette question nous ne savons pas à la fin si le responsable est le fils psychote ou Arthur Kennedy. Mais les deux meurent.
Grand film donc avec une richesse dramatique. Où les deux personnages féminins sont bien intégrés dans cette histoire d'hommes: la fiancée d'Arthur Kennedy, Cathy O'Donnell (parfaite en naïve) , qui n'est pas insensible au charme de James Stewart, et la cattle baronne (Aline MacMahon) qui fait de la résistante; étant les seules à jouer l'apaisement et le consensus.

mardi 8 octobre 2019

Rambo: Last Blood (2019) de Adrian Grunberg

Avec Sylvester Stallone, Yvette Monreal, Adriana Barraza, Paz Vega, Sergio Peris-Mencheta, Oscar Jaenada, Rick Zingale, Fenessa Pineda.

Rambo: Last Blood PosterBonne surprise que ce cinquième de franchise. John Rambo est maintenant revenu au pays où il s'occupe de chevaux et d'une famille d'adoption ou pas, nous ne comprenons pas bien, mais ce n'est pas le sujet. C'est une bonne surprise aussi parce que nous avons un bon scénario très bien écrit porté par une distribution d'acteurs plutôt bien dirigés et aussi parce que finalement le film ne bouge pas beaucoup, et ne contient qu'une grande séquence d'action vers la fin. Par contre, il est d'une noirceur pendant toute la durée: à la fois par l'esprit perturbé de notre soldat en post traumatisme, mais aussi par évidemment l'évocation d'un Mexique qui fait la traite des femmes pour la prostitution (qui est l'histoire souvent contée; quelle image du Mexique!) qui permet à notre héros d'avoir une motivation pour les titiller sur leur propre territoire puis sur le sien. 
C'est un canevas de série B, mais pas du tout déshonorant, où John Rambo qui s'occupe de chevaux et de la ferme, semblant avoir trouvé la paix (intérieure), mais qui extérieurement à construit des tunnels (clin d’œil aux précédents épisodes où le tunnel est souvent présent) dans les sous-sols de la ferme, et nous comprenons qu'il n'a pas eu ses séances de psy. Et que ces sous-sols du terrain de la ferme, où de plus il vit, vont servir à quelque chose.
D'ailleurs à ce titre, le film reprend tout un tas d'éléments visuels fétichistes ou scénaristiques venant des précédents films que les scénaristes considèrent comme constitutifs de la franchise: les grottes et les tunnels, l'arc et le couteau, les plaies ouvertes, la préparation au combat, etc. Tout cela est plutôt bien amené et bien écrit.
Rambo: Last BloodLe scénario est plutôt malin et conserve quelques surprises même si nous savons très vite vers où il va atterrir, c'est-à-dire par quel biais dramatique Sylvester Stallone alias John Rambo va dézinguer l'ensemble de ces méchants Mexicains qui font la traite des filles.
Autre élément sympathique de ce film: la violence gore (mais furtive) extrême de la bataille finale et de quelques scènes avant: elle rend le film jubilatoire. Nous espérons qu'une version vidéo un peu plus longue et encore plus gore sera fournie aux vidéophages.
L'élément le plus regrettable est le discours final du personnage, voix off de Sylvester Stallone (c'est plus le scénariste qui s'exprime, que le personnage), pendant son départ à cheval vers les montagnes. Cette fin aurait été un peu moins pesante s'il n'avait pas eu ce discours, mais le discours final est effectivement présent dans les autres films de la franchise. Discours inutile il faut le reconnaître. Cette fin est d'ailleurs intéressante: elle peut laisser la porte ouverte vers un autre film de la franchise. Est-ce que ça serait un John Rambo avec les Indiens dans les montagnes, nous verrons si ce film a suffisamment de succès?

Major Dundee (1965) de Sam Peckinpah

Bande-annonce Major Dundee Exclusivité Fnac Blu-rayAvec Charlton Heston, Richard Harris, Jim Hutton, Michael Anderson Jr., James Coburn, Warren Oates, Mario Adorf, Ben Johnson, Senta Berger, R.G. Armstrong, Slim Pickens, L.Q. Jones.

Étonnante la vision de ce film de Sam Peckinpah. Nous y retrouvons beaucoup d'éléments qui seront dans son film suivant, La Horde Sauvage (1969) qui sera plus épuré, plus concentré, en récit, et aussi plus sombre même si ici l'histoire contient sa dose de noirceur: des atrocités commises par les Commanches et par l'armée française au Mexique, au côté suicidaire du Major Dundee (Charlton Heston impeccable). Nous y retrouvons aussi, et déjà, la distribution d'une partie des acteurs de seconds rôles.
Major Dundee [Non censuré]À la re-vision, le film est passionnant. Passionnant pour son histoire jusqu'au-boutiste de cet officier qui poursuit une bande Commanches dans un contexte non officiel. Dans un contexte de guerre de Sécession où les conflits avec d'anciens sudistes amènent aussi son lot de tensions. Et aussi avec l'armée française occupant le Mexique. Ce film dépeint déjà un monde rempli de souffrances où il n'y a aucun bonheur (même l'idylle avec Senta Berger tourne court). Il y a l'embryon de la dimension suicidaire qu'il y aura dans le film suivant (et dans beaucoup de films de Sam Peckinpah) avec ce jusqu'au-boutisme et cet objectif absolu qui fait la marque de ses personnages. Jusqu'au-boutisme évidemment qui va jusqu'à la mort et au bain de sang. Nous retrouvons ici aussi les qualités des films de Sam Peckinpah: une distribution avec des physiques marquants, un sens du décor extérieur, une direction d'acteur plutôt subtile même si cela se déroule dans un contexte grossier, violent et brutal. Il n'y a pas encore ici l'utilisation des ralentis et du montage très saccadé de La Horde Sauvage et de ses films ultérieurs.

Coursier (2010) de Hervé Renoh

Avec Michaël Youn, Géraldine Nakache, Jimmy Jean-Louis, Catalina Denis, Natalia Dontcheva, Frédéric Chau, Didier Flamand, Gianni Giardinelli, Jean-Marie Lamour.
Bande-annonce CoursierTrès bonne comédie d'aventure avec un Michael Youn qui porte le film dans toutes ses dimensions. Nous y trouvons les qualités des films d'action d'Europa Corp de cette période avec des éléments de poursuite en voitures,  des éléments de high-tech,  des éléments d'argent et de services secrets, de la fusillade, avec une femme d'action (superbe Catalina Denis) à la Nikita, avec des éléments de comédie sentimentale. Avec au milieu de tout ça avec un Michael Youn en coursier qui subit la situation. Tout cela fonctionne sans temps mort et permet de garder la curiosité du spectateur éveillé pendant tout le film, celui-ci se demandant ce qui va suivre et comment cette histoire va se terminer. Elle se termine de manière finalement très prévisible l'on aurait pu s'en douter (mais le montage ne nous laisse pas le temps d'y penser). Le film recèle quelques bons éléments d'humour qui provoquent éclats de rire ce qui est plutôt assez rare.
Avec une direction d'acteur plutôt efficace, les acteurs sont tous bons. Malgré beaucoup d'éléments caricaturaux justement au niveau des personnages, ils sont tous bien interprétés, l'ensemble est très bien écrit. Avec une multitude de personnages plutôt bien caractérisés et qui contribuent tous par petites touches à la progression de l'histoire.


John Wick Parabellum (John Wick: Chapter 3 - Parabellum, 2019) de Chad Stahelski

Avec Keanu Reeves, Halle Berry, Laurence Fishburne, Mark Dacascos, Asia Kate Dillon, Lance Riddick, Jason Mantzoukas, Anjelica Huston, Ian McShane, Saïd Taghmaoui, Jerome Flynn.

Ce troisième John Wick est similaire au deuxième au niveau de ses ingrédients. Encore plus de séquences d'actions. Encore plus de décors différents: géographique (ici le Maroc et le désert), chevaux, motos, ponts, galerie de verre. Encore plus de personnages: ici l'ajout de Halle Berry, que nous devinons comme prête à revenir dans les suites, puis le "patron" au-dessus de la Grande Table, Saïd Taghmaoui, dans un rôle et une séquence ridicule, kitch ou géniale, nous ne saurions dire, mais qui permet de relancer la franchise (qu'ils sont malins ces scénaristes:quatre sont crédités au générique). 
Bande-annonce JOHN WICK 3 VERSION SIMPLE-BILCe troisième de franchise n'a plus le charme de la découverte qu'avait le premier. Pour une franchise, il y a toujours un effet "première fois" qu'il est impossible de rattraper.
Mais il y a dans ce troisième volet les doses suffisantes de combats et séquences d'actions variées; ici à base de couteaux (amusante séquence dans le magasin de coutellerie), chevaux (amusante séquence dans des écuries), motos, chiens (il est à noter que les chiens, à la genèse de cette franchise, n'avaient pas encore été utilisés comme arme), les scénaristes se sont creusés pour trouver des idées nouvelles de séquences spectaculaires, et cela fonctionne. Même si le recours au numérique pour les effets de chairs et de sangs donne un ton de bande dessinée au film que ne produisent pas les effets devant caméra: cela manque de carnation.
Nous aimerions que la franchise, fortement attachée à la ville de New York,  prenne de l'air et sorte de la ville.
L'introduction de Marc Dacascos, dans un personnage aux éléments comiques, est bienvenue.
Au total cette super série B répond au cahier des charges d'actions. Et permet de maintenir Keanu Reeves dans la liste des acteurs demandés: il traine sa carcasse pataude, mais au combien résistante aux couteaux, balles et autres centaines de chocs violents.
Vivement la suite.