Ce troisième John Wick est similaire au deuxième au niveau de ses ingrédients. Encore plus de séquences d'actions. Encore plus de décors différents: géographique (ici le Maroc et le désert), chevaux, motos, ponts, galerie de verre. Encore plus de personnages: ici l'ajout de Halle Berry, que nous devinons comme prête à revenir dans les suites, puis le "patron" au-dessus de la Grande Table, Saïd Taghmaoui, dans un rôle et une séquence ridicule, kitch ou géniale, nous ne saurions dire, mais qui permet de relancer la franchise (qu'ils sont malins ces scénaristes:quatre sont crédités au générique).

Mais il y a dans ce troisième volet les doses suffisantes de combats et séquences d'actions variées; ici à base de couteaux (amusante séquence dans le magasin de coutellerie), chevaux (amusante séquence dans des écuries), motos, chiens (il est à noter que les chiens, à la genèse de cette franchise, n'avaient pas encore été utilisés comme arme), les scénaristes se sont creusés pour trouver des idées nouvelles de séquences spectaculaires, et cela fonctionne. Même si le recours au numérique pour les effets de chairs et de sangs donne un ton de bande dessinée au film que ne produisent pas les effets devant caméra: cela manque de carnation.
Nous aimerions que la franchise, fortement attachée à la ville de New York, prenne de l'air et sorte de la ville.
L'introduction de Marc Dacascos, dans un personnage aux éléments comiques, est bienvenue.
Au total cette super série B répond au cahier des charges d'actions. Et permet de maintenir Keanu Reeves dans la liste des acteurs demandés: il traine sa carcasse pataude, mais au combien résistante aux couteaux, balles et autres centaines de chocs violents.
Vivement la suite.
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