Avec Caleb Landry Jones, Jojo T. Gibbs, Christopher Denham, Clemens Schick, John Charles Aguilar, Grace Palma, Iris Bry, Marisa Berenson, Lincoln Powell, Alexander Settineri, Michael Garza.
Même si la dramaturgie pachydermique est toujours là, Luc Besson introduit de la subtilité dans son cinéma. Et il écrit de beaux dialogues pour les deux personnages principaux, Caleb Landry Jones et Jojo T. Gibbs, soit le DogMan du titre et la psychiatre qui l’interroge au poste de police, pour des scènes de dialogues entre ces deux personnages, qui sont très réussis. La richesse est dans ces belles scènes au poste de police entre ces deux personnages. Le film est une succession de flashbacks où le Caleb Landry Jones raconte son histoire à la psychiatre. À noter aussi que les dialogues de la psychiatre avec sa mère : très belle performance de Jojo T. Gibbs dans le rôle de la psychiatre. Très beau travail d'écriture.
Le film recèle de moments d'émotions où les deux personnages principaux sont émouvants chacun à leur tour. Le scénario évite certains clichés (la tension de la psychiatre avec son ex aurait peu amener le DogMan à s'occuper de l'ex, mais cela n'a pas lieu). Tout comme la fin, qui fait basculer dans un certain irréel le film.
Le film est une bonne surprise. La richesse de ces deux personnages principaux, l'idée d'employer les chiens, la performance de Caleb Landry Jones, tout cela repose sur un classicisme sur la forme ; il n'y a pas d'hystérie sur la forme. Juste une histoire de sa vie racontée par Caleb Landry Jones. Son enfance (passage assez peu subtil, mais il est difficile d'être léger), les livres et Shakespeare, le cabaret, etc.
Un film posé, réfléchi.