
Dans la famille des films de jungle, nous avons la variante gros singe, dont King Kong est un sous-genre à part entière. Cette version est au fait des dernières technologies d'images générées par ordinateur. Au service d'une Série B de luxe (pour les moyens).
Cette nouvelle variante se laisse regarder, et est plutôt maline. Le gros singe, Kong n'apparait pas beaucoup. Au début, puis vers la fin. Entre temps, nos explorateurs doivent affronter la jungle et divers monstres (sur la diversité des monstres, le film est faible et n'arrive pas à la cheville du King Kong de 2005 de Peter Jackson).
Tout cela est bien fait (normal), plutôt bien écrit et interprété par un casting très professionnel. Samuel Jackson dans le rôle du militaire avec épis de maïs dans le derrière. Ou John C. Riley en copain rigolo.
Tout cela est efficace, suffisamment bien rythmé pour que l'on ne regarde pas sa montre, sans être hystérique, mais aussi sans invention ou originalité.
Le film ne contient pas de folie, de poésie ou d'hystérie, comme la version de Peter Jackson déjà citée, ce qui fait que le film, tout en étant très professionnel, reste toujours en deçà du film original de Schoedsack et Cooper (King Kong, 1933) ou du Peter Jackson. Efficace, mais pas original.
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