Avec Famke Janssen, Rose Williams, Alex Hassell, Anna Friel, Finn Cole, Georgia Thorne, Toby Ryan, Karl Collins, Lesley Molony, Chris Hallaways, Rachel Holifield, Cameron Robertson.
Encore un scénario Netflix complètement exempt d'originalité, qui a déjà été fait mainte et mainte foi. Le streaming et les algorithmes conduisent à un manque d'originalité patent, à une uniformisation des schémas dramatique, c'est consternant. Y compris pour la structure en flashbacks, qui semble être un obligatoire des cahiers des charges Netflix.
Par contre si l'on sort de congélation de plus de soixante ans, le film peut fonctionner, bien que tarabiscoté, invraisemblable et peu crédible, surtout dans son dernier tiers où revirements s’enchaînent pour une escalade du drame. Et ceci, malgré que le type casting nous indique dès le départ que Alex Hassel est le méchant : il est barbu et porte des lunettes. Mais les trois actrices principales font le job. Il faut reconnaître que la direction d'acteur fonctionne : Nour Wazzi connait son métier.
Mais il nous manque cruellement de la perversion, alors que le scénariste pense sûrement avoir conçu quelque chose de machiavélique, c'est à dire de rusé et perfide. Mais le post-modernisme ne peut plus se contenter de cela, il faut de l'autodérision (absente ici) ou de la perversité (pareillement). Ce genre de flm repose soit sur un schéma dramatique particulièrement torve ou sur un méchant charismatique, amusant ou délicieusement pervers, absent ici (normal car le schéma dramatique fait en sorte de maintenir le plus longtemps possible caché la source du mal).