Channing Tatum, Steve Carell, Mark Ruffalo, Sienna Miller, Vanessa Redgrave, Anthony Michael Hall, Brett Rice, Guy Boyd.
Un film étrange. Cela commence comme un film sur des minables (au sens où le
Capitalisme pourrait le définir), des gens simples (des plans de quartiers et
maisons que l’on n’a pas l'habitude de voir dans un film étatsunien), qui pratiquent
la lutte; ce qui de prime abord n'est pas très reluisant, voire primaire. Et
arrive un milliardaire (le capitaliste, c’est lui), d’abord intriguant, il fait
ensuite pitié quand on comprend sa relation avec sa mère, et que l'argent ne
fait pas son bonheur. La fin du film est prévisible tant le personnage de Carell
paraît fou et déconnecté d’une certaine réalité.
La fin est d’ailleurs curieuse : le milliardaire fou et détraqué a le
droit de tout, d’être impoli, d’être humilié, de se sentir important, car il a
de l’argent, de faire sentir aux autres qu’il a de l’argent, de dire n’importe
quoi devant une assemblée de personnes, d’usurper sa position (il fait croire
qu’il est entraîneur), de posséder des armes, sauf de tuer. Pourquoi ?... Là le film devient incompréhensible : on
ne comprend vraiment pas pourquoi il ne pourrait pas tuer. Mais il n’en reste
pas moins intéressant.
Le film baigne dans une ambiance de secte, presque fantastique. Beau travail
des acteurs. Et c'est une histoire vraie. Pas extraordinaire, mais le
traitement, le climat, cet univers presque irréel, rendent le film intrigant
et rendent le spectateur captif.
Belle prestation de la distribution masculine, Channing Tatum, Steve Carell
et Mark Ruffalo. Tous très bons et avec le contre-emploi de Steve Carell, qui
s'en sort très bien.
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