Avec Juliette Binoche, Yolande Moreau, Noémie Lvovsky, François Berléand, Edouard Baer, Marie Zabukovec, Anamaria Vartolomei, Lily Taieb, Pauline Briand, Armelle, Marine Berlanger, Clémence Blondea, Marie Cornillon, Lauren Deguitre.
Le film précédent de Martin Provost possédait beaucoup de qualités (
Sage Femme, 2017).

Ici le film se veut moins grave, plus humoristique, même si le sujet ne l'est pas moins, grave. Le sujet est plus historique. En 1968, nous suivons la vie d'une école de ménagères (un des intérêts du film est de rappeler que cela a existé): ses histoires internes, sentimentales, financières, et les histoires liées à l'extérieur de l'école: un amoureux qui revient (Édouard Baer en amour de jeunesse), le fiancé d'une des élèves, les vices de François Berléand (caricatural) que nous découvrons à son décès.
La distribution est de très bon niveau, avec en tête Juliette Binoche et Noémie Lvovsky qui portent le film sur leurs épaules. La distribution des élèves fonctionne bien, mais elles sont secondaires, hormis l'histoire d'amour entre deux des pensionnaires.
Le film se termine en comédie musicale en assénant ses messages sur l'émancipation des femmes.
La direction d'acteur n'est pas subtile. Et le film est au total pas du tout subtil. Mais l'importance du sujet, porté par ses actrices, produit un résultat qui suscite beaucoup de sympathie.
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