dimanche 26 janvier 2014

Predator (1987) de John McTiernan

Avec Arnold Schwarzenegger, Carl Weathers, Elpidia Carrillo, Bill Duke, Jesse Ventura, Sonny Landham, Shane Black, Kevin Peter Hall, R.G. Armstrong, Richard Chaves.

Revoir un film d'action très typé des années 80 est intéressant. Mais ici, le film est un véhicule pour Arnold Schwarzenneger, ici au summum: ce film est son meilleur rôle, il y est très bon. Son chef d’œuvre, supérieur à sa franchise Terminator
Ce film d'action des années 80 n'est pas un film de série. Car le film débute ici comme la plupart des autres se terminent: par la séquence d'actions remplie d'explosions, de fusillades et morts. Film d'action inversé: ici la séquence climax que l'on trouve en général à la fin se trouve au début du film.Tournée par la seconde équipe. Extrêmement spectaculaire. Énorme et violente. Pas très finaude.
Mais le film n'est pas là. C’est la fin de l'exposition et le film peut débuter. Un chasseur invisible traque ces soldats dans une jungle très dense. Et cherche à les décimer un par un. Ils ne comprennent pas de suite ce qui se passe, bien que l'un d'eux se doute qu'il y a quelque chose. Mais ils finissent par comprendre.
L'enjeu du scénario est de faire affronter Dutch (Arnold Schwarzennegger) et ce chasseur. Pour cela le scénario doit tuer un à un tous les autres, tout en dévoilant petit à petit le chasseur. Le film et le scénario dosent: le chasseur n'est pas visible, mais nous avons sa vision subjective, ou alors uniquement par bribes (des bouts de son corps). Et finalement, alors qu'il ne reste plus que lui, Arnold Schwarzenegger finira par devoir affronter ce chasseur, ce prédateur de haut vol.
Oui le film commence là où les autres se terminent, pour devenir ensuite un film de survie, où le Predator les chasse un à un: un chauve, un moustachu, un binoclard et un avec les cheveux longs. Bien sûr le type casting aidant, nous devinons qu'ils vont mourir. Sauf Dutch, qui affrontera d'homme à bête le Predator.
À noter que le film contient des lignes de dialogues de référence dans le genre; pas subtiles, mais mémorables.
Les mouvements de caméra dans la jungle, combinés à la musique d'Alan Silvetri, mise en avant par un montage au service du mouvement; tout contribue à faire de cette série B le chef-d'oeuvre d'action triviale, film de survie post Rambo (aucune dimension sociale ici).
 Bande-annonce Predator

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