
On reste dubitatif devant ce genre de produit. Prompt probablement à satisfaire les Anglais nous imaginons. Le film anglais de costumes est un sous-genre à part entière; et les différentier relève de l'archivisme plus que du choix esthétique ou de mise en scène.
Que ces personnages hautins puissent passionner pourquoi pas. Ici le prisme est la condition des femmes de la noblesse qui n’était de toute évidence pas facile. Keira Knightley a beau avoir une bonne volonté, son mari forcé, Ralph Fiennes, est un coincé des sentiments et des protocoles, mais il reste énigmatique pendant tout le film. Le spectateur partage ses turpitudes, mais le film ne décolle pas pour prendre son envol, n'arrivant pas à choisir entre le prisme politique - et le partie libéral - ou le prisme du droit des femmes. C'est un bel exercice appliqué. Mais à ne pas choisir, il perd le spectateur.
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