Avec Will Ferrell, Kevin Hart, Craig T. Nelson, Alison Brie, Edwina Findley, Ariana Neal, Erick Chavarria, T.I., Paul Ben-Victor, John Mayer.
Ce Will Ferrell est regardable, et constitue une bonne surprise, bien dans sa mythologie de personnages dont il a le secret. Il campe un millionnaire hautain, arrogant, raciste, tellement sur de lui qu'il en est aveugle, comme il sait si bien le faire, qui dans l'adversité va s'humaniser et s'ouvrir au monde. Ici il se retrouve condamné à faire de la prison, et en vue de se préparer au monde de la prison, il demande à son laveur de voitures noir, Kevin Hart, de l'aider à se préparer à la vie en prison... Celui-ci n'y connaissant rien, mais va quand même profiter de l'aubaine pour se faire de l'argent en s'appuyant sur les clichés du genre en devenant son coach. Et l’emmènera à rencontrer des dealers avec lesquels notre homme d'affaires sera comme un poisson dans l'eau.
Cela fonctionne, le film contenant de bonnes idées (trois scénaristes crédités plus histoire d'Adam McKay): ses employés de maisons latinos qui deviennent des tortionnaires, la famille de sa femme (en épouse insupportable) et le père (Craig T. Nelson en caricature de l'homme d'affaires qui s'est fait tout seuil) son bien croqués, les rencontres avec le cousin vrai dealer, le coaching pour s'habituer à l'homosexualité, toutes les scènes en prologue lorsqu'il est encore maitre du monde, car il gagne des millions de dollars.
Pour tout amateur de Will Ferrell donc.
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