Avec Jean-Claude Van Damme, Dennis Rodman, Mickey Rourke, Paul Freeman, Natacha Lindinger, Valeria Cavalli, Jay Benedict.
Tsui Hark donne l'impression de s'être dit: l'histoire et le sujet sont déjà vus et débiles, au mieux, alors suscitons l'intérêt avec des cadrages et des angles de vues improbables tout en filmant à des endroits spectaculaires (une arène, le film se déroule par partie en Italie). Le film est en quelque sorte un James Bond rigolo (nous sommes censés être dans le milieu de l'espionnage).
Il cadre et filme les chaussures en très gros plans. Les angles de prises de vues pour le moins tarabiscotés. La caméra bouge tout le temps. Le montage est très coupé: les plans ne durent pas longtemps, comme pour cacher ce qui est filmé.
C'est en fait un véritable nanar, c'est-à-dire un navet sympathique.
Jean-Claude Van Damme est crédible, et bon, dans son personnage d'espions qui souffre. Mickey Rourke est ridicule avec son pantalon descendu à la limite du pénis et très homo érotique: pourquoi se met-il torse nu jusqu'au pubis pour affronter Jean-Claude Van Damme dans l'arène? Sous-texte rigolo qui rend encore plus sympathique le nanar. Dennis Rodman est bon et nous regrettons que son personnage ne soit pas plus développé. Et son personnage ne va pas avec celui de Jean-Claude Van Damme qui est très dramatique. Alors que celui de Dennis Rodman est d’abord exubérant puis légèrement anachronique, mais c'est ce qui rend le nanar sympathique. Ce n'est pas un buddy movie car les deux acteurs sont rarement ensemble à l'écran.Il s'agit donc d'un produit hybride qui donne un résultat curieux.
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