Avec Donald Pleasence, Jamie Lee Curtis, Nancy Kyes, P.J. Soles, Charles Cyphers, Kyle Richards, Kyle Richards, Brian Andrews, John Michael Graham, Tony Moran.
Halloween est le film qui a lancé la carrière de John Carpenter, par son succès commercial; mais pas sur le plan stylistique, car son film précédent, Assaut (1976) avait déjà marqué les esprits par son utilisation de la caméra.
Ici c'est le film de tueur en série à l'arme blanche qui est lancé, celui-ci s'attaquant de préférence à des adolescents ou des jeunes adultes. Le film donnera lieu à beaucoup de suites au sein de la franchise Halloween, et de multiples plagiats.
Le film finalement ne contient pas une histoire très compliquée, mais plutôt une histoire simpliste. Ce canevas très simple permet à John Carpenter de soigner sa mise en scène, ses décors et sa lumière (beaucoup de séquence de nuit bien sûr): caméras subjectives, traveling, caméra portée, panoramique, en format large. Cet ensemble pour filmer souvent des décors sombres (de nuit ou dans une maison sans électricité), ou mieux, des bouts de décors sombres, ce qui permet de mettre la tension des qu'un personnage passe devant un bout de ces décors dans le noir.
À cette conception se rajoute la musique de John Carpenter, minimaliste, répétitive, mais contribuant parfaitement à chaque scène; musique qui pulse telle un métronome, sur des images qui ne bougent pas beaucoup, où le personnage attend inquiet, ou se déplace lentement, toujours inquiet.
Ce qui fait que le film fait régulièrement sursauter, c'est-à-dire qu'il contient régulièrement des surprises.
Le personnage de Donald Pleasance, psychiatre du tueur en série, mais qui se comporte plus comme un religieux qui affronte le mal absolu; dans une interprétation fiévreuse à fleur de peau, qui a un rôle important dans la montée de la tension.
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