Avec Demi Moore, Margaret Qualley, Dennis Quaid, Edward Hamilton-Clark, Gore Abrams, Oscar Lesage, Christian Erickson, Robin Greer, Tom Morton, Hugo Diego Garcia.
Coralie Fargeat utilise la mythologie de Demi Moore pour montrer sans subtilité qu'il est dur de vieillir, en particulier pour une star féminine d'aérobic. Demi Moore, teste une substance qui la rajeunit : le truc du scénario n'est pas de la faire rajeunir elle, mais une partie de sa personne. Qui finira par lui causer des problèmes. Ce que le spectateur soupçonne très vite bien sûr : le drame doit arriver, les choses ne peuvent pas se dérouler comme prévu, c'est le principe de la dramaturgie.
Les hommes sont très mal traités et ne semblent avoir leur cerveau uniquement dans leur slip, voire ne pas en avoir du tout. Avec en tête Dennis Quaid, assez hilarant en producteur hystérique rivé sur l'audimat.
Le film dure 30 minutes de trop : les messages sont passés et compris depuis longtemps. Nous comprenons que Coralie Fargeat doit terminer son histoire et va jusqu'au bout de la logique avec son personnage. Le Grand Guignol est réussi, avec beaucoup d'humour, et la scénariste déroule sa farce jusqu'au bout. Mais il est difficile de ne pas regarder sa montre. Dans le genre du body horror, dépasser les deux heures est périlleux (les films de référence sont souvent sous les 100 minutes voire moins, que ce soit chez Cronenberg, Tsukamoto, Carpenter, Yuzna, Ducourau ou Falardeau, par exemple).
Nous remercions par contre la réalisatrice de ne pas avoir utilisé le CGI porn et privilégié les effets devant caméra (maquillages, prothèses, animatroniques). Les textures et patines sont toutes autres.
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