Avec John Wayne, Richard Attenborough, Judy Geeson, Mel Ferrer, John Vernon, Daniel Pilon, John Stride, James Booth, Arthur Batanides, Ralph Meeker, Lesley-Anne Down.
John Wayne fait du John Wayne dans ce polar qui capitalise sur le succès de la franchise Dirty Harry (L'Inspecteur Harry de Don Siegel date de 1971, Magnum Force de Ted Post date de 1973). Pourquoi pas. Nous apprécions la brutalité du personnage, même si elle est très mesurée et n'a rien à voir avec celle de Harry Callahan : le lieutenant Brannigan est un agneau à côté. La différence d'âge est telle qu'il n'était pas possible de faire le même personnage, en particulier dans sa relation aux femmes. Néanmoins, quand un filon apparaît au box-office, il est normal d'essayer de l'exploiter. L'urbanisme de la franchise Dirty Harry est très différent ; ici ce sont les décors de Londres, ce qui produit un climat très différent.
Par ailleurs, le scénario s'essaye à comparer le culturel entre les USA et le Royaume-Uni. Avec en filigrane, la même idée qu'Un Shériff A New York (Coogan's Bluff, 1968, Don Siegel). Cet antagonisme n'est heureusement pas trop insistant même si par moment pas léger. La distribution de second rôle est de qualité, avec Richard Attenborough, Mel Ferrer et John Vernon. Douglas Hickox gère son scénario et l'illustre bien (Gerry Fisher à la photographie). Le scénario est travaillé pour convier certains clichés de la mythologie John Wayne (à noter que quatre scénaristes sont crédités). Il ne devait pas être évident de diriger un monstre comme John Wayne. La vision du film est rehaussée par la présence de Judy Gleeson pour la caution romantique.
Et il faut reconnaître que la première scène où apparaît John Wayne est jubilatoire. Ce qui a le mérite d'installer le personnage. Et d'éviter enfiler des scènes identiques par la suite.
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