Avec Tom Cruise, Val Kilmer, Miles Teller, Jennifer Connelly, Bashir Salahuddin, Jon Hamm, Charles Parnell, Monica Barbaro, Lewis Pullman, Jay Ellis, Danny Ramirez, Glen Powell, Jack Schumacher, Manny Jacinto, Kara Wang.
Devant un tel produit, les bras nous en tombe. Un hyper classicisme est à l’œuvre sur le scénario et l'arc dramatique. Presque à la limite du ridicule, telle cette relation de Tom Cruise à Jennifer Connelly, cousue de fil blanc et sans enjeux dramatique. Tout cela est artificiel, voire parodique.
Autre élément très classique est le petit groupe d'élu qui s’entraîne et cohabitent pour une mission dangereuse. Tout cela dans une progression hyper classique, prévisible, sans réel suspense. Le canevas du film de groupe assemblé pour une mission est respecté à la lettre. Nous essayons de deviner lequel du groupe de reviendra pas de la mission, c'est un maigre enjeux dramatique.
Par contre, ce qui justifie la vision du film, le seul élément où le film est innovant est sur les images, sur la forme, et sur leur contenu très spectaculaire pendant les vols. Sur la forme, car le changement de ratio de disons 2.35 pour les scènes de transition, dialogues, vie courante à 1.85 pour les séquences en avion de chasse, la vision est très efficace et spectaculaire, et convie des éléments d'immersion. Sur le plan de la cinétique, du mouvement, de l'énergie qu'il produit lors du changement de format de l'imagine, le film imprime sa marque et fait le job, et montre des choses jamais vues, notamment l'effet des G sur les pilotes, qui il semblerait est réel, c'était un des objectifs des concepteurs du film : que les acteurs volent vraiment et que le spectateur perçoivent les sensations des pilotes. C'est qui est réussit, effectivement.