Cet Expendables
3 est mieux maitrisé que le premier (moins brut) et plus riche que le second sur le
plan scénaristique. Cette franchise permet à beaucoup d’acteurs des années 80,
90 et 2000 de retrouver un semblant d’activité.
C’est une
synthèse des deux premiers avec un scénario plus élaboré. Scénario qui gère
avec équilibre l'ensemble des personnages. Et aussi une version sans violence
explicite (pas de gerbe de sang de partout ici).
Le scénario
mélange la vieille équipe, la nouvelle équipe, des scènes d’action traditionnelles avec des
éléments plus technologiques dernier cri. De bonnes idées pour relancer une franchise essoufflée des sa naissance.
Les acteurs sont même peut-être
mieux dirigés et s’en sortent bien. Peut-être est-ce leur savoir-faire qui est à l’œuvre.
Wesley Snipes et Antonio Banderas apportent
un peu de folie et d'humour à un déroulement assez conventionnel et qui aurait été déjà
répétitif pour ce troisième volet. Jason Statham est moins monolithique que de
coutume: il passe du Saumon Agile d'Argent (Charles Bronson) au Saumon Agile
d'Or (Steven Seagal). Steven Seagal d'ailleurs, évoqué pour ce numéro trois et
qui sera surement évoqué pour l'épisode suivant; il faudra utiliser des gros
plans extrêmes sur ses mains (l'acteur ayant pris du poids et ne pouvant bouger
plus que ses mains) ou alors la motion capture avec un avatar numérique mobile.
La grande qualité du film est son décor principal, un ancien complexe hôtelier, abandonné et en délabrement, bien exploité par l'ensemble des scènes. Le film mélange habilement son décor avec des outils de guerre (char par exemple), les combats de différentes natures (main, couteau, arme à feu, moto). Il est clairement le plus abouti des trois films.
Il est
à noter qu’une production comme celle-là qui dure plus de deux heures, Série B d’action, aurait duré 1h20 dans les années quatre-vingt du siècle passé.
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