
Avec Chuck Norris, Lee Marvin, Martin Balsam, Joey Bishop, Robert Forster, Lainie Kazan, George Kennedy, Hanna Schygulla, Susan Strasberg, Bo Svenson, Robert Vaughn, Shelley Winters.
Voilà un nanar des familles. Qui dispose d'une multitude de décors, dont celui d'un Boeing 707 et de décors extérieurs plutôt impressionnants.
Lee Marvin, très professionnel, fait le service minimum avec des postures très mécaniques, sans trop y croire, mais avec conviction (en grand professionnel, il y arrive !). La distribution est digne d'un film catastrophe avec sa pléiade d'anciennes stars, qui possèdent chacune quelques lignes de dialogues. Ici s'agit plutôt d'un film catastrophique, mais qui reste sympathique. Car coté dialogues ineptes, voire nuls, et c'est peut être pour ça qu'il n'en a pas trop, le clou du spectacle est Chuck Norris.
Chuck Norris, que l'on voit peu d'ailleurs. Car le film, et c'est une de ses qualités, passe beaucoup de temps avec les terroristes et les otages. Ce qui nous permet d'apprécier la performance d'anthologie de Robert Forster dans le rôle du terroriste en chef des Palestiniens (le film n'est pas très clair d'ailleurs, mais comme ils sont obsédés par les Israéliens...).
Le film serait même honnête, mais il devient catastrophique quand Chuck Norris est dans le plan.
Les décors multiples, les moyens (véhicules, motos, Boeing 707, les décors) font que le film n'est pas une série Z. Mais est il est un mauvais film sympathique.
Les séquences d'actions sont très molles. La doublure de Chuck Norris n'est pas raccord ce qui fait que l'on voit assez bien que c'est lui ou sa doublure lors de séquences en moto ou lorsqu'il est sur le camion.
Le réalisateur semble penser qu'il suffit de filmer des explosions, des voitures, des armes, des motos, et de mélanger ça avec des plans d'ensemble de décors spectaculaires, pour faire un film. Il doit surtout être un bon gestionnaire: la logistique du film a dû être importante.
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