
Avec Jean Reno, Christian Clavier, Franck Dubosc, Karin Viard, Sylvie Testud, Marie-Anne Chazel, Ary Abittann, Alex Lutz, Frédérique Bel.
Bonne surprise que ce troisième volet, qui reprend logiquement à la fin du 2e épisode (Les Visiteurs - Les Couloirs du Temps, 1998). La même formule, les mêmes gags, sont reproduits dans ce troisième volet, plutôt intéressant par son arrière-plan historique: la Révolution Française, Robespierre, La Terreur.
Christian Clavier et Jean-Marie Poiré se sont ingéniés à produire une suite tout en y intégrant tous les éléments des deux premiers. C'est une réussite. En particulier grâce à l'ajout dans la distribution d'une pléiade d'acteurs: bonne distribution et l'intégration ici de Karin Viard, Sylvie Testud, Franck Dubosc, Ari Abittann ou Alex Lutz sont de très bonnes idées et redynamisent la franchise. Avec une impressionnante performance de Nicholas Vaude en Maximilien de Robespierre, qui suscite la terreur de tous avec une performance très subtile; aidé il est vrai par les autres acteurs.
Dans les ingrédients, et c'est là où le film peut paraître lourd, c'est la dimension scatologique de l’humour que Christian Clavier et Jean-Marie Poiré choisissent de privilégier, comme s'ils s'étaient dit que c'était un des éléments clé du succès ou de la marque Les Visiteurs: c'est traité ici à travers la confrontation des manières du XIIe siècle avec le XVIIIe siècle.
Le film est peut-être un peu moins rythmé que les deux premiers. Mais l'arrière-plan historique, finalement très rarement abordé dans le cinéma français, donne une bonne part de l'intérêt du film.
Pour la fin, nos deux voyageurs du temps se retrouvent en pleine seconde guerre mondiale. C'est une bonne idée. Nous attendons impatiemment la suite.
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