John Wayne, Dean Martin, Ricky Nelson, Angie Dickinson, Walter Brennan, Ward Bond, John Russell, Pedro Gonzales-Gonzales, Claude Akins, Harry Carey Jr., Malcom Atterbury.
À force de revoir El Dorado (1966) de Howard Hawks, nous avions oublié que ce film Rio Bravo existait et avait des qualités. El Dorado refait et étend Rio Bravo. Oublie injustifié, car ce film contient il est vrai un certain nombre de qualités, mais il supporte moins le temps que El Dorado. El Dorado est beaucoup plus solide dans les caractères secondaires et dans l'interprétation. Ici l'interprétation est peu subtile et certains personnages sont un peu lourds. Stumpy (Walter Brennan) avec son comique répétitif par exemple. Ou Carlos (Pedro Gonzales-Gonzales) dont l'ensemble des scènes sont lourdes à la revoyure. Ou encore Angie Dickinson qui irradie de beauté, qui joue très bien, mais qui a trop de dialogues, expliqués par le fait que le personnage de Wayne ne parle pas beaucoup comme le note le personnage de Dickinson, mais qui donne à leurs scènes en duo un sentiment de longueur.

Par contre l'interprétation de Dean Martin est la plus solide du film et est la plus notable à la vision. John Wayne est dans son interprétation nominale, usuelle. Son rapport aux femmes est peut-être un peu plus développé que d'habitude dans ce film.
Ricky Nelson est limité dans son interprétation. Avec ce nouveau visionnage, ses plans n'impressionnent pas et donnent même l'impression de limite; le spectateur ne comprend même pas l'admiration qu'il suscite de John T. Chance (John Wayne). Même si le passage chanté est impeccable.
Ricky Nelson est limité dans son interprétation. Avec ce nouveau visionnage, ses plans n'impressionnent pas et donnent même l'impression de limite; le spectateur ne comprend même pas l'admiration qu'il suscite de John T. Chance (John Wayne). Même si le passage chanté est impeccable.
Une des différences avec El Dorado est le méchant qui y est à deux niveaux: le riche propriétaire (Edward Asner) et l'homme de main (Christopher George) qui tient tête à John Wayne. Ici il n'y a qu'un seul niveau (John Russell).
Tout ceci est du détail, car le film reste quand même à voir de bout en bout. Même la scène de chansons habituellement pénibles dans ces films étasuniens est ici un moment agréable à la fois pour nous et pour les personnages.
Globalement, la direction d'acteur est faible sur Rio Bravo, ou relâchée, mais pas au niveau de celle d'El Dorado.
Globalement, la direction d'acteur est faible sur Rio Bravo, ou relâchée, mais pas au niveau de celle d'El Dorado.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire