
Bref, nous sommes dans un western crépusculaire où un officier tueur d'indien doit conduire un chef Cheyenne prisonnier tueur de blancs dans son pays, car il est sur le point de mourir (maladie incurable). Chemin faisant ils vont rencontrer de magnifiques paysages (le film contient de multiples plans de transitions, ultra cliché pour un western, mais apportant un peu de repos et de respiration dans ce flot continu de violences physiques et psychologiques), ils vont rencontrer Rosamund Pike (interprétation habitée) dont la famille vient d'être massacrée par les Commanche, puis différents évènements ou groupes de personnes qui vont faire évoluer leurs perceptions sur le vivre ensemble. Le film est un geyser de violences, sans être frontale à la caméra, mais toujours présente. Le film questionne le devenir de soldats ou guerriers champions dans le massacre lorsque la paix arrive. Le film n'y répond pas, mais il pose bien la problématique.
La direction d'acteur est subtile. Christian Bale s'en sort bien en étant sobre et concerné: concerné, il l'est à chaque fois, sobre est plus rare. Mais ici son interprétation est subtile et laisse poindre l'évolution de son personnage à travers un simple rictus ou un mouvement d'oeil, par exemple.
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