
C'est à la fois la continuité des films précédents, mais aussi la nouveauté avec cette grosse star masculine. La continuité dans les thématiques et les personnages que nous avons déjà vus dans les films précédents du duo Delépine et Kervern. Grosses stars fanées comme Gérard Depardieu (Mammuth, 2010, ou Saint Amour, 2016) ou Isabelle Adjani (idem). Grosses stars actuelles avec Jean Dujardin (ici) ou Benoit Poelvoorde (Saint Amour, 2016 , ou Le Grand Soir, 2011). Nous sommes donc en terrain connu et reconnu.
Et c'est la continuité thématique, sociale et sociétale qui nous est servie, ici. Le principe du film est de mettre en scène un perdant et perdu de la société (Jean Dujardin, efficace en crétin étalon) qui se croit capitaliste au sein d'un centre Emmaüs.
Le film à au moins une vertu documentaire avec le centre Emmaüs en question dont nous devinons le fonctionnement.
Le scénario s’essouffle sur la durée. Les principes du film sont compris assez vite et le voyage non initiatique du personnage de Jean Dujardin au sein de cette communauté ne surprend pas. Puis il y a le voyage vers le centre de chirurgie esthétique qui essaie de relancer l'intérêt dans la dernière partie, qui semble rajouté et change la tonalité le film. Mais cette dernière partie du film n'est pas dans la continuité des moments précédents, où le ridicule du capitaliste, du toujours plus sont brocardés. Le film contient ces quinze dernières minutes de trop, pour un virage tragicomique inutile.
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