La
force du film, une fois accepté le postulat invraisemblable (notre héroïne, en
cours de divorce, quarantenaire, alcoolique, dans un coma peut être éthylique
se retrouve à revivre son adolescence dans son corps d'adulte) est de ne pas être
larmoyant, d'éviter les pathos lourds et de ne pas finir le film sur une fin
heureuse (du genre ils ne divorcent pas par exemple).
Le
film est servi pas de bons acteurs bien dirigés, au service d'une histoire
simple qui fonctionne bien. Ce n'est pas renversant mais la tonalité (pas d’esbroufe et de gros gags lourds) et le sujet interpelle les spectateurs qui
se demandent eux aussi comment ils revivraient leurs adolescences.
Il est amusant
d'imaginer un remake états-uniens où ils vont mettre le paquet sur la
reconstitution (décors, coupes de cheveux, costumes) pour crédibiliser le retour
dans le temps, alors qu'ici, bien qu'il y ai un effort dans ce sens (voitures
d'époques, décorations des appartements) ce n'est pas ça qui rend réaliste l'histoire.
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