mardi 14 mai 2013

Camille redouble (2012) de Noémie Lvovsky



La force du film, une fois accepté le postulat invraisemblable (notre héroïne, en cours de divorce, quarantenaire, alcoolique, dans un coma peut être éthylique se retrouve à revivre son adolescence dans son corps d'adulte) est de ne pas être larmoyant, d'éviter les pathos lourds et de ne pas finir le film sur une fin heureuse (du genre ils ne divorcent pas par exemple).

Le film est servi pas de bons acteurs bien dirigés, au service d'une histoire simple qui fonctionne bien. Ce n'est pas renversant mais la tonalité (pas d’esbroufe et de gros gags lourds) et le sujet interpelle les spectateurs qui se demandent eux aussi comment ils revivraient leurs adolescences. 
Il est amusant d'imaginer un remake états-uniens où ils vont mettre le paquet sur la reconstitution (décors, coupes de cheveux, costumes) pour crédibiliser le retour dans le temps, alors qu'ici, bien qu'il y ai un effort dans ce sens (voitures d'époques, décorations des appartements) ce n'est pas ça qui rend réaliste l'histoire.

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