Avec Jesse Eisenberg, Danny McBride, Aziz Ansari.
Le sujet aurait pu donner lieu à un film d'action, un
suspense haletant, mais ici c'est plutôt une étude de personnages… Tout en
écrivant ceci, on se dit que c'est un bien grand mot. Le pauvre Eisenberg est
contraint de braquer une banque par deux débiles mentaux hurluberlus en lui
faisant porter une bombe sur la poitrine qui explose s'il ne ramène pas
l'argent en temps et en heure. Il s'exécute, mais rien ne se déroulera comme
prévu.
En tout cas nous retrouvons la même direction d'acteur que
dans Bienvenue à Zombieland, le chef
d'œuvre de Ruben Fleischer (pour une Œuvre bien courte pour l'instant il est
vrai). Nous retrouvons aussi la gouaille et des protos-personnages à la bêtise
inépuisable, presque sublime. Le coté choral et la dynamique entre les
personnages peut évoquer un Judd Apatow, à part qu'ils sont ici plus jeunes,
plus dynamiques, moins apathiques et dans des milieux sociaux complètements
différents, plus prolétaire diront nous.
Dans le cinéma étatsunien, la comédie à personnages débiles
est un sous genre en-soi qui n'a pas encore eu son étude par des chercheurs en
sciences humaines et en sociologie. Mais qu'attend-on?
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