Avec Mads Mikkelsen, Mélusine Mayance, Delphine Chuillot, David Kross, Bruno Ganz, Denis Lavant, Roxane Duran, Sergi López, Jacques Nolot.
Cette production franco-allemande est une curiosité. Déjà le parti pris d'éclairage les scènes est un choix fort: lumières naturelles en extérieur et lumières à la bougie pour les intérieurs. Le film est donc constitué de beaucoup de noirs, de contre-jours, d'ombres chinoises. Tout ceci produit un climat, jamais léger, et souvent tragique. Surtout que le temps, qui a l'air ralenti et jamais appuyé par un sur-découpage, est bien présent.
Ensuite les acteurs, tirés par le monolithique voire inexpressif Mads Mikkelsen. Au visage qui accroche bien la lumière, mais qui reste toujours mystérieux.
Et pour toujours évoquer ce mystère, et tenter de donner des explications, convoque le personnage de Denis Lavant, qui tombe comme un cheveux sur la soupe et ne parait pas intégré au film. A part le fait de donner un rôle, anecdotique, à Denis Lavant, on ne comprend pas bien l'utilité du personnage (un ecclésiastique).
Et finalement on comprends qu'il est content d'avoir trouvé réparation pour ses chevaux, mais pour sa femme par contre, il s'en moque.
Un film à voir pour ses choix (lumière, peu de musique, lenteur du découpage et donc du film
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