Avec
Christian Clavier, Chantal Lauby, Frédérique Bel, Ary Abittan, Medi
Sadoun, Frédéric Chau, Noom Diawara.
Le
film enfile sciemment les clichés sur les générations et religions
issues de l’immigration: Maghrébin, noir, asiatique, et sur les
religions un juif… Le réalisateur exploite le cocasse des
confrontations de cultures et de clichés, notamment la confrontation
des religions juive et musulmane. Listé comme cela: maghrébin,
asiatique (quelle est sa religion d'ailleurs, le riz?), noir et juif…
On ne comprend toujours pas l'heuristique.
Le
film aurait été total s’il avait intégré un ou une
homosexuelle. Peut-être pour la suite? Ou alors, pourquoi pas, ce
qui pimenterait un peu le sujet, un handicapé physique transsexuel
et d’extrême droite. Ce serait intéressant. Ou alors un
trisomique nain schizophrène et autiste. Ou encore, une
immigrée polonaise de père roumain et de mère ouïgoure.
Les
suites sont infinies et voilà une franchise prometteuse. Et cela
pourra se décliner en série télévisée. Bravo TF1.
Ces
prolégomènes étant terminés, le film est efficace, mais pas
élégant dans l'exploitation des quiproquos et confrontations.
La
direction d’acteur n’est pas fine. La distribution n’est pas en
cause. Mais le film est lourd, sans brio dans sa mise en scène, et
formellement un téléfilm de gamme moyenne, type dimanche après
midi sur M6.
Beau
coup pour Christian Clavier qui retrouve le haut du box-office.
Les
Étatsuniens vont-ils acheter les droits pour en faire un remake ?
Le suspense est torride.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire