Avec Channing Tatum, Mila Kunis, Sean Bean, Eddie Redmayne, Douglas Booth, Tuppence Middleton, Gugu Mbatha-Raw, Doona Bae, Tim Pigott-Smith, James d'Arcy, Terry Gilliam.
Dans la production de science-fiction, les Wachovski sont nécessaires, sans être essentiels, mais nécessaires. Comme alternative. Comme exemple d'une science-fiction plus adulte ou plutôt moins infantile comme le sont les franchises Guerre des Étoiles ou Star Trek par exemple. Donc, au titre d'une science-fiction plus inventive, plus noire, empreinte de romantisme, ils sont nécessaires. Tout comme l'est Devid Twohy et sa franchise Riddick, autre exemple, qui elle aussi est une alternative plus adulte aux franchises déjà citées voire aux franchises Marvel et DC Comics.
Ceci étant dit, ce Jupiter Ascending, tout en ayant des qualités certaines, n'est pas exempt de défauts. À commencer par cette musique symphonique atroce qui fait office de bande originale: elle est ridicule et abîme les images; elle fait penser à une musique temporaire que l'on aurait gardée. Et aussi un montage systématique qui alterne séquence d'actions, assez longues en général, et temps calmes où ça parle et donne des explications. Et ce de manière systématique pendant tout le métrage, ce qui lasse sur la durée et n'élève pas le niveau. Le film n'est pas exempt de niaiseries. Les Wachovski ont peut être voulu revenir à une forme "classique" après leur ambitieux et formidable Cloud Atlas.
Le film n'est donc pas exempt de lourdeurs.
Belle distribution néanmoins: Mila Cunis est touchante et rend son personnage intéressant. Et les seconds rôles sont mémorables, en particulier les méchants. Chaning Tatum quant à lui assure le job mais ne porte pas le film, loin de là, et paraît même en retrait.
Dans la contribution technique, designs, maquillages, décors et costumes relèvent le niveau et donnent lieu à un défilé ininterrompu pour les yeux.
Parmi les curiosités, les dernières images, notre héros qui se retrouve avec des ailes, plutôt surréaliste quand on nous a dit qu'il est un loup, mais pourquoi pas à partir du moment où on peut modifier génétiquement: cela donne lieu a des images soit inoubliables soit ridicules. Mais il faut oser, et c'est pourquoi les Wachovski sont essentiels: ils osent, quitte à se planter.
À noter que dans les bonus du vidéogramme, c'est surtout Lana Wachovski qui est très impliquée tandis que son frère est pour le moins en retrait, pour ne pas dire inexistant.
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