
Les personnages sont rarement bien cadrés: la chair et la barbaque (que le film nous montre) ne sont pas cadrées; les filles sont cadrées en taille alors qu'elles devraient l'être en pieds, ou alors le réalisateur fuit la nudité des vivants alors qu’elle est au cœur de certaines scènes. Peut-être est-ce la peur de la censure? Nous regrettons que le film n'assume pas son étal de chairs, qui ne
sont pas segmentées ici comme dans une boucherie, mais qui sont
peinturlurées, enrobées, et en mouvement. Mais le réalisateur ne sait
pas les filmer; à moins que ce soit la crainte de la censure?
Dans le genre des films abstraits, nous préférons finalement Gaspard Noé, qui a plus de maitrise et de substance, et qui ose. Refn n'ose pas.
Et tout ceci est sans évoquer l'absence totale de lien avec toute réalité sociale et sociétale. Quoi que...
Le seul élément à sauver est la musique. D'ailleurs, visionner les images sans le son et la musique, chose possible de nos jours, fait perdre beaucoup d'impact, en particulier visuel. Beau travail de Cliff Martinez.
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