Avec Tony Curtis, Henry Fonda, George Kennedy, Mike Kellin, Sally Kellerman, Hurd Hatfield, Murray Hamilton, Jeff Corey, Carolyn Conwell, William Marshall, George Voskovec, Leora Dana, Jeanne Cooper, Austin Willis, Lara Lindsay, George Furth, Richard X. Slattery, William Hickey.James Brolin, Eve Collyer, Carole Shelley.
L'étrangleur de Boston est intéressant à comparer avec les films enquête sur des tueurs en série qui ont été faits en grande quantité pendant les années 90 et 2000. Le film est structuré en plusieurs parties. La première partie nous montre les différents meurtres sans nous montrer le tueur. En utilisant la technique du
split screen. Qui était nouvelle à l'époque de la réalisation du film. Pour la deuxième partie, le scénariste et le réalisateur choisissent de nous montrer le tueur; nous comprenons qu'il s'agit de Tony Curtis. Puis la troisième partie est sur le tueur, sa vie de famille, sa manière de rentrer chez les victimes, qui est presque par hasard attrapé dans un hôpital où il venait se faire soigner parce qu'il venait de tenter de faire une nouvelle tentative d'effraction d'un appartement (et se blesser). Les enquêteurs le croisent par inadvertance, mais l'intuition de Henry Fonda est que c'est peut-être lui (blessure de la main). À partir de là la dernière partie du film est dédiée à l'interrogatoire et la recherche d'aveux. On se rend compte de sa maladie mentale et de sa double personnalité. La qualité du film est de montrer le tueur, mais de ne pas être à sa place et donc de montrer ce qu'il ressent, de montrer ses visions et donc de montrer les effets de sa maladie mentale, de son point de vue. Mais le choix du réalisateur est de toujours montrer ce qu'il fait, son comportement.
Nous n'avons pas d'empathie pour lui, mais nous percevons un petit peu les mécanismes ou en tout cas nous voyons la façade de ses changements de personnalité. Tony Curtis est parfait dans ce rôle et constitue une interprétation de référence pour ce genre de personnage.
Techniquement, le film tient toujours la route. Son utilisation du
split screen, c'est-à-dire de la fragmentation de l'écran pour montrer la même scène sous plusieurs angles, reste fonctionnelle, malgré les années et ne fait pas ridicule ni de date pas le film. Même si nous imaginons qu'un montage sérialisé pour montrer la même scène sous différents angles pourrait très bien fonctionner aussi.
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