Avec Frances McDormand, David Strathairn, et une multitude d'eux
même.
La qualité du film n'est pas dans le personnage
de Frances MacDormand, que nous comprenons un peu au début, mais qui reste
mutique et qui décide de rester nomade. Elle a perdu son mari et son travail
consécutivement à la faillite d'une entreprise et sa ville qui est devenue une
ville fantôme. Elle devient nomade et arrive à survivre grâce à Amazon. En tant
que nomade elle rencontre des gens comme elle. C'est là que le film devient
intéressant, poignant, car les personnages qu'elle croise possèdent une
histoire, sont émouvants et réellement forts. Heureusement, car son personnage
devient de plus en plus énigmatique au fil de la progression de la narration, et
nous intéresse beaucoup moins.
Le questionnement concerne aussi les séquences
chez Amazon, qui permettent des emplois temporaires de bon aloi pour ces
nomades, qui permettent de recharger les dollars et repartir sur la route
ensuite.
Le plan du cinéma qui projette Avenger nous fait penser à de la drague pour travailler pour Disney. Ce qui doit être le nirvana pour tout réalisateur qui veut gagner beaucoup d'argent.
Les plans de transitions avec la musique new-age
jurent un peu (par ailleurs, belle musique de Ludovico Einaudi). À part faire
durer le métrage, c'est-à-dire masquer le manque de substance, ils procurent des
pauses plastiques et évoquent plus une publicité qu'autre chose. Que la pauvreté
et l'aridité sont belles.
Quels sont les messages que cherche à faire
passer la metteuse en scène? C'est sûrement une qualité du film: à sa fin, nous
ne pouvons pas répondre.
Nous nous demandons si un documentaire, ce que n'est pas du tout ce film, n'aurait pas était plus puissant, plus juste, plus complet. Et aurait permi de developper plus les "personnages", les vrais nomades, sur lesquels nous restons sur notre faim
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