vendredi 25 août 2023

Jurassic World : Le Monde d'Après (Jurassic World Dominion, 2h40, 2022) de Colin Trevorrow

Avec Chris Pratt, Bryce Dallas Howard, Laura Dern, Sam Neill, Jeff Goldblum, DeWanda Wise, Mamoudou Athie, Campbell Scott, Isabella Sermon, BD Wong, Omar Sy, Justice Smith.

Le film de dinosaures s'évalue d'abord sur ses animaux. Ici le bestiaire est varié et très divers, mais aussi parfait grâce au CGI porn et aux animatroniques et toutes autres techniques. Il s'évalue ensuite sur son histoire, ici déjà vue de multiples fois et ennuyeuse : c'est toujours la même histoire avec le laboratoire secret, le savant fou, les bébêtes tripatouillées génétiquement... Comment est-il possible de ressortir toujours les mêmes bêtises ?... Pour les jeunes du public peut-être. Peu importe. Il s'évalue ensuite sur le scénario, très prévisible, qui cadence les rebondissements avec bestioles toute les sept minutes, posé sur deux arcs dramatiques : celui des personnages de la franchise Jurassic World (Chris Pratt et Bryce Dallas Howard toujours aussi mécaniques et fades) avec celui de la franchise Jurassic Park (Sam Neill, Laura Dern, Jeff Goldblum). C'est très sympathique de revoir le trio de la première franchise, mais cela fait mécanique, forcé. Les scènes entre Howard et Pratt ne fonctionnent pas : ils déclament de manière trop voyante leur texte, nous n'y croyons pas.

Concernant justement la distribution, nous nous disons que Steven Spielberg et Joe Johnston avaient une science de la direction d'acteur, à moins que ce soit les acteurs eux-mêmes qui n'ont pas la capacité : cela est peut-être le cas, car si nous les comparons, il est criant à l'écran que nous n'avons pas la même performance... Il est vrai que nous ne parlons pas d'acteurs expérimentés et rompus au métier pour les Jurassic World.

Le méchant, Campbell Scott, est le personnage le plus intéressant finalement, et pour le coup qui nous parait le mieux écrit, bien que rempli de cliché et peu crédible.

La musique est par moment pénible.  Beaucoup de séquences sont téléphonées : les scènes de dialogues entre personnages sont lourdes. Par contre les séquences d'actions avec les dinosaures (CGI porn ou poupées numérico-mécaniques) sont techniquement parfaites, mais là aussi ennuyeuses. Comme quoi il y avait des talents derrière la franchise Jurrasik Park.

Au total, pour la soupe à bébêtes, bien qu'indigeste, le film est une réussite, pour le reste, il est ennuyeux.

Jurassic World : Le Monde d'après [Version Longue]

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