vendredi 30 novembre 2012

L'effaceur (1996) de Charles Russell



Curieux de voir l’Effaceur. Le dernier film où Schwarzenegger était au top de sa mythologie, et aussi son premier gros échec pour le film d'action estampillé Schwartzie (après True Lies et avant La Fin des Temps).
Bien écrit, bien interprété - il est néanmoins limité par moment - par Arnold, qui possède plus de lignes de dialogue qu’à l’accoutumé.
L’histoire est pas dénuée d’intérêt (nous sommes avec les équipes de protection des témoins qui doivent disparaître en attendant le procès) et le scénario est même plutôt bien la première heure.
Le cahier des charges du film d’action est rempli avec un bon cadencement (toute les dix minutes). Mais toujours à la limite du crédible, toujours dans l’énorme, pas forcément dénué d’humour (voir la séquence de l'avion et le saut en parachute!). Avec aussi une lassitude sur le dernier tiers du film, très convenu et sans surprise.
C'est très symptomatique du film d'action des années 90, du moins de l'idée que s'en faisaient les producteurs. Avec ici une adaptation à la mythologie de Schwartzie, mélange de petits dialogues qui se veulent humoristiques, d'high tech et de science fiction - ici des fusils futuristes et beaucoup d'ordinateurs (qui datent furieusement le film) -.
A noter James Caan qui jubile et se délecte dans un rôle de méchant qui tue comme il respire.

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