Cette superproduction à base de CGI porn arrive un peu tard. Un univers qui possède sa richesse, son bestiaire, son héros qui n'en est pas vraiment un, son scénario et sa narration pas vraiment originaux.
Il y a beaucoup de pistes d'explication au bide du film.
Échec commercial en Amérique du Nord, paraît-il, qui a conduit à virer le patron de Disney. Le héros,
cheveux long, mal rasé, assez peu empathique, personnage plutôt sombre et plein
de névroses: comment les fabricants de ce film ont-il pu penser qu'il aurait pu
être un héros pour les étasuniens (en plus on le voit uriner dans un plan
furtif au début - hallucinant pour une production A -). Bref notre héros est un antihéros.
Cette noirceur du
personnage (il est plus proche de Snake Plissken que de John Wayne) associée à
une histoire assez complexe, mais faiblement originale, avec le film commençant par l'enterrement du héros
(inimaginable encore une fois dans une fiction étasunienne de tuer le héros)
puis retour en arrière puis changement de planète puis retour sur terre puis retour en avant, la narration n'est pas limpide, mais c'est ce qui donne un peu
de sel et d'intérêt au film.
Coté style, le film emprunte au western, au film à costumes,
à la Guerre des Étoiles (il est dur de voir de la science-fiction sans penser à la franchise de George Lucas, tant que Dune n'aura pas creusé son sillon dans le désert), et à Avatar, entre autres.
Le film arrive quand même malgré ces imperfections à créer
son propre univers, ayant ses propres originalités sur les déclinaisons de choses vues maintes fois ailleurs (bestiaires, vaisseaux, véhicules, indigènes). Le bestiaire est sympathique et bien adapté pour les
enfants (production Disney oblige).
Le film reste une curiosité, comme tous les échecs commerciaux des superproductions.

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