
Ici, c'est une succession de scènes imaginées, où l'on se
rend compte finalement que notre Dictator, même s'il est misogyne et bête,
n'est pas si méchant que ça; c'est donc très irréel.
Les acteurs y croient, mais cela ne suffit pas sur la durée et la fin est un peu poussive. Anna Faris est notable avec son rôle d'écologiste, tellement nature, et permet des rebonds comiques bien vus.
Le film néanmoins contient quelques scènes d'anthologie qui
peuvent se revoir en boucle en totale autonomie (l'enfant obèse frappé,
l'hélicoptère au-dessus de New-York). Certaines lignes de dialogues qui se moquent de la démocratie étatsunienne sont aussi bien vues.
Mais l'ensemble, même s'il constitue une
histoire, n'est pas suffisamment rythmée et renouvelé pour maintenir un intérêt
continu: en fait ce Dictator se retrouve SDF, tombe amoureux et finalement
installe la démocratie; tout ça est pas bien méchant finalement.
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