Cette production (et aussi scénario) Besson est un patron
déjà vu: de Escape from New-York puis Los Angeles de John Carpenter, qui sont
la matrice, à divers autres films, de science fiction (le Fortress de Stuart
Gordon) et de prison. Donc le concept n'est pas original et respecte les clichés
du genre.
Ensuite sur le traitement le film est efficace. On est déjà heureux de voir Guy Pearce dans un rôle d'actioner, de presque bad guy, avec pas mal d'auto-dérision.
Les éléments de science fiction sont réussis: il y a des
influences d'Alien et Aliens pour les coursives, les pénombres et le lieu d'exécution
de l'action (une prison dans l'espace) où les prisonniers servent aux expérimentations médicales, quand ils ne deviennent pas fous.
On peut noter que certaines séquences d'actions toutes en numériques
font un peu trop dessins animés et manquent de rendu réaliste.
Néanmoins, un canevas de Série B servi pas la violence
actuelle et des effets spéciaux voire gore là aussi du moment.
Un film somme en quelque sorte du genre série B de baston de
science fiction.

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