Cette suite est plus percutante et plus horrible. Normal pour un film d'horreur, signé par Wes Craven et son fils.
Le principe ici est de confronter des militaires (des
Marines) revenant d'Afghanistan et de les faire massacrer par les tarés qui
habitent les montagnes dans le Secteur 16.
Le film utilise habilement les décors, d'abord le désert et
la montagne puis les sous terrains de la mine sous la montagne.
Les règles du film d'horreur sont utilisées pleinement (nous
pourrions dire même sans invention): plutôt que de rester grouper, ils passent
leur temps à se séparer. Et dans chaque groupe il y en a toujours un qui a peur
et véhicule ce que le spectateur est censé ressentir.
Le groupe de Marines n'est pas mis à mal par les afghans (ou
assimilés) pendant le prologue, mais il l'est par des autochtones dégénérés sur
son propre territoire.
Le film contient une bonne dose de gore, d'horreur, de
violence brutale. Le tout mis en forme très classiquement avec l'utilisation
des décors, des noirs et ce qu'on ne voit pas (les séquences dans la mine) et
les maquillages (les dégénérés sont des maquillés avec prothèses il semblerait,
sans patine numérique), et descente aux Enfers pour affronter le Mal.
Et bien sûr la fin suggère que le mal n'est pas totalement
éliminé (un des dégénérés a survécu) et une des survivantes a été violée (pour
enfanter) et donc cela pourrait aussi être un point d'entrée pour un troisième
épisode.
Donc au total un film d'horreur en bonne et due forme. Âmes
sensibles s'abstenir.
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