Ce Riddick-là reprend à la fin du précédent (le magnifique Les
Chroniques de Riddick) pour faire un film de survie comme le
premier de franchise (Pitch Black, un bijou dans son
genre) avec le mystère en moins. Celui-ci est un film de survie
composé de trois parties ou trois étapes: Riddick seul sur la
planète hostile où il essaie de survivre et s'adapte à son
environnement; Riddick pourchassé par les chasseurs de primes et
dernière partie: comment échapper au déluge et aux animaux agressifs et
quitter la planète devenue extrêmement hostile (où le petit groupe
qui se chamaillait se trouve un ennemi commun autrement plus
dangereux). Soit trois films de survie en un.
Ces trois parties sont un peu inégales : la deuxième est
plus faible sur les personnages, qui sont nombreux, mais leurs
mouvements intéressent peu le spectateur, même si David Twohy sait
ce qu'il faut faire pour intriguer. La troisième partie est la reprise de Pitch Black et ses séquences de nuit, avec le suspense en moins au profit de l'action pure.
Mais les qualités de la franchise sont là: une direction
artistique superbe, des personnages secondaires plus fouillés que la
moyenne dans ce genre de production, avec une densité certaine - même si archétypique -, une bonne direction d'acteur, un
bestiaire inventif et rouage important du récit, de la violence
(avec du gore pour la version vidéo).
Ici le film n'est pas aussi plastiquement réussi que Les
Chroniques de Riddick (même si le premier survival
puisse s'en rapprocher) mais il fonctionne parfaitement et garde son ton unique.
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