Avec Danny Boon, Kad Merad, Alice Pol,
Jean-Yves Berteloot, Judith El Zein, Valérie Bonneton, Marthe
Villalonga, Bruno Lochet, Jérôme Commandeur, Jonathan Cohen, Warren
Zavatta, Stéphane De Groodt.
Le cinéma français grand public
réutilise les patrons établis par Gérard Oury ou Francis Veber.
Mettre un binôme improbable (un « buddy movie » pour
les Étatsuniens) dans un contexte qui les dépasse. Mettre des
méchants internationaux. Mettre de l’exotisme (ici un pays de
l’Est). Mettre des scènes d’actions ou du spectacle. Rajouter un
élément féminin pour introduire des motivations affectives ;
est toujours plus réussis chez Oury que chez Veber. Ici on est plus
proche d’Oury que de Veber.
Kad Mehrad est De Funès. Et Danny
Boon serait plutôt Bourvil. Les deux plus grosses stars du moment
sont réunies. Ce n’est pas le feu d’artifice. Comme à
l’école : on a envie de dire : peuvent mieux faire. Le
film manque de subversion, mais on imagine que le cahier des charges
de TF1 est la diffusion en début de soirée.
A noter une courte (trop) apparition de
la toujours juste Valérie Bonneton.
Pourrait-on dire que le film n’est
pas très « driaque », mais « super con » ? Ce n’est pas très fin ni subtil. Mais est-ce que cela
pourrait l’être autrement ?
Au total, le film remplit son contrat.
Divertir un peu. Le film ne contient pas de séquence d’anthologie
(ça, Oury savait en produire). Ce qui fait qu’il a une très
faible hystérésis. Un film candidat à l’oubli. Heureusement que
TF1 le diffusera de manière régulière pour qu’il ne disparaisse
pas.
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