Avec Sigourney Weaver, Tom Skerritt, Veronica Cartwright, Harry Dean Stanton, John Hurt, Ian Holm, Yaphet Kotto.

Le film contient aussi une direction d'acteurs plutôt fine, appuyée il est vrai par de bons acteurs qui rendent tout cela crédible.
Autres éléments constitutifs du film qui lui donne sa force est la musique de Jerry Goldsmith. Cette musique n'est pas envahissante, mais contribue à sa manière au bruitage, riche et varié, fait de multiples petits clignotements à chaque coin de l'image, sans être trop appuyée, mais contribuant grandement à maintenir un climat de tension léger et persistant.
La direction artistique, est phénoménale avec l'apport de Hans Rudy Giger qui donne à l'alien et ses différents états, ainsi qu'au décor de son antre, des visuels uniques et marquants.
Sur la distribution, le seul point faible est peut-être celui de Ian Holm. L'interprétation de l'acteur est dès le début l’ambiguïté de son personnage. Et nous comprenons vite que le personnage à un double jeu et qu'il ne fait pas partit de l'équipe. Mais à l'inverse, ses tics et ses mimiques, ses gestuelles un peu bizarres peuvent être vues comme une interprétation subtile du personnage. Dans tous les cas, nous ne sommes pas surpris lorsqu'il tente de tuer Ripley.
Ridley Scott signait un film de science-fiction à l'opposée de la franchise Star Wars: ici il y a de la saleté, de la rouille, de la sueur, des suintements, de la vapeur, du sang, de multiples choses, qui font passer La Guerre des Étoiles pour des films jouet et enfantins.
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