Avec Noomi Rapace, Glenn Close, Willem Dafoe, Marwan Kenzari, Christian Rubeck, Pal Sverre Valheim Hagen, Tomiwa Edun, Carris Clare, Clara Read.
Classique au
niveau de l'histoire: le sujet (surpopulation de la planète) a déjà été fait à
plusieurs reprises (Soleil Vert, 1973, par exemple). Mais cette dystopie est un
film des années 2010, soit un film d'action déguisé ; le but du scénario est
d'intégrer le plus possible de séquences d'action dans une histoire de contrôle
des naissances.
Les producteurs ont du se dire que leur film serait super
intéressant parce qu’il y a cette histoire de sept enfants, illégaux qui vivent
dans ce monde de l'enfant unique. Qui plus est interprété pas Noomi Rapace.
Mais le film n'a pas le temps de développer ces 7
personnages, tous interprétés par Noomi Rapace. Nous aurions pu nous attendre à
une performance de la part de Noomi Rapace mais ce n'est pas le cas. Ces 7
personnages se distinguent essentiellement par de vagues traits de personnalité,
mais surtout par la coupe de cheveux et les vêtements. Ce n'est donc pas une
performance pour l'actrice. Et ni pour le film.
Plus généralement nous avons l'impression que ce film est
le fruit de personnes qui n'ont pas de point de vue. Même si l'univers décrit
est horrible, le film, la mise en scène des corps ne vont pas dans ce sens-là et
sont plutôt au service de l'illustration du scénario pour caser des séquences
d'action.
Et finalement pour faire un film qui laisse un peu sur sa
faim, car passé les éléments techniques, y compris la démultiplication de Noomi
Rapace en 7 performances (qui n'en sont pas), le film est bien plan plan, ne
sais vraiment quoi faire de son sujet, et ne se distingue pas d'un téléfilm avec
un peu de moyens. Il n'y a aucun point de vue. Ce n'est pas une œuvre
d'art.
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