samedi 12 mai 2018

La Planète Des Singes : Suprématie (2017) de Matt Reeves

Avec  Andy Serkis, Woody Harrelson, Judy Greer, Amiah Miller.

Les ordinateurs et les images générées par ordinateur progressent perpétuellement et produisent ici des singes d'un réalisme époustouflant au niveau des textures et des expressions faciales. Cela est un peu moins vrai dans les séquences d'action ou lorsqu'ils marchent. Néanmoins le spectateur à du mal à voir la différence avec de vrais singes.Et cela constitue le clou principal du film: il est hallucinant de ce point de vue.
La Planète des Singes : Suprématie (Blu-ray 3D) - Combo Blu-ray 3D + Blu-ray + Digital HD - Édi...Ceci étant dit, le film n'est pas là. Le film est conduit par un vrai scénario et une histoire plutôt travaillée. Scénario qui ménage finalement assez peu de séquences d'action, au profil d'une histoire qui fait le lien avec le film de Franklin Schaffner (La Planète des Singes, 1968), mais qui est travaillée: notre méchant,Woody Harrelson, est finalement en guerre avec d'autres humains; ou alors la rencontre avec le singe qui parle qui vient d'un zoo est vraiment une très bonne idée. L'intégration de la petite fille dans le groupe de singe est aussi une bonne idée.
Bref ce troisième de reboot n'est pas traité à la légère, mais au contraire très écrit et bien mis en œuvre. Une réussite.
Dans les éléments négatifs, il y a le peu de subtilité dans l'interprétation de César: sa mine renfrognée perpétuelle (il est dans des mimiques qui sont souvent les mêmes d'une séquence à l'autre) manque de subtilité (l'ordinateur est piloté par les expressions faciales d'Andy Serkis) et nous ennuie un peu. D'ailleurs  et c'est un peu surprenant, le personnage de César est le moins intéressant.
Et nous ne sommes pas surpris de la fin. Mais elle apporte un soulagement après la suite d'évènements intenses qui constituent le film.
Le film finalement sacrifie assez peu au dictat des séquences d'action. Le film en renferme deux: une au début  et une à la fin. Entre les deux est un voyage, pas initiatique, mais de survie. Qui donne la substance au film. 
Vivement la suite.

  

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