Avec Andy Serkis, Woody Harrelson, Judy Greer, Amiah Miller.
Les ordinateurs et les images générées par ordinateur progressent perpétuellement et produisent ici des singes d'un réalisme époustouflant au niveau des textures et des expressions faciales. Cela est un peu moins vrai dans les séquences d'action ou lorsqu'ils marchent. Néanmoins le spectateur à du mal à voir la différence avec de vrais singes.Et cela constitue le clou principal du film: il est hallucinant de ce point de vue.

Bref ce troisième de reboot n'est pas traité à la légère, mais au contraire très écrit et bien mis en œuvre. Une réussite.
Dans les éléments négatifs, il y a le peu de subtilité dans l'interprétation de César: sa mine renfrognée perpétuelle (il est dans des mimiques qui
sont souvent les mêmes d'une séquence à l'autre) manque de subtilité (l'ordinateur est piloté par les expressions faciales d'Andy Serkis) et nous ennuie un peu. D'ailleurs et c'est un peu surprenant, le personnage de César est le
moins intéressant.
Et nous ne sommes pas surpris de la fin. Mais elle apporte un soulagement après la suite d'évènements intenses qui constituent le film.
Le film finalement sacrifie assez peu au dictat des séquences d'action. Le film en renferme deux: une au début et une à la fin. Entre les deux est un voyage, pas initiatique, mais de survie. Qui donne la substance au film.
Vivement la suite.
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