
C'est une espèce de comédie romantique
qui souhaite renouveler le genre en inversant les personnages, c'est-à-dire en
échangeant les enveloppes physiques: le mari se retrouve dans le corps de sa
maîtresse et sa maîtresse se retrouve dans le corps du mari. L'un dans l'autre,
comme l'indique le titre.
Ce qui donne prétexte à un scénario, pas
inventif, mais avec une durée raisonnable (85 minutes, ce qui est appréciable -
dur d'ailleurs d'imaginer qu'il puisse durer plus longtemps-). Ce qui permet aux
acteurs de se faire plaisir. Justement de ce point de vue là Stéphane de Groodt
est très mauvais et a du mal à incarner sa maîtresse. Par contre l'autre actrice
est beaucoup plus à l'aise pour incarner un mec, il est vrai avec des postures
très caricaturales, vu que son amant apparaît comme un crétin fini de manière
permanente (d'ailleurs à un moment donné nous nous demandons ce qu'elle peut
bien lui trouver). Ce sont les limites du postulat. Au total le film n’est pas
désagréable. Mais il est sans invention et surtout sans subversion. Et on peut
peut-être apprécier une fin amorale même si tout cela n'est guère au-dessus du
niveau d'un téléfilm moyen pour une chaîne commerciale moyenne gamme.
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