
Au lieu de quarante tueurs (qui sont bien présents, mais ne font pas grand-chose), les articulations dramatiques sont autour d'histoires sentimentales: entre Barry Sullivan et Barbara Stanwyck, entre le frère de Barry Sullivan et l'armurière. Jusqu'au Shérif (Dean Jagger) qui est amoureux de Barbara Stanwyck.

Mais aussi par ses scènes de violence: le fils de Barbara Stanwyck, qui doit être pendu et qui kidnappe sa mère pour échapper à la pendaison (mais le shérif tire à travers elle pour tuer le fils et la blesser juste elle - c'est un professionnel qui sait où faire entrer la balle pour juste la blesser).
Mais il contient aussi de vraies scènes de paix: les bains collectifs au début et à la fin.
Du côté de la distribution, peu d'acteurs connus, à part Barbara Stanwyck qui interprète la grande propriétaire (cattle baron) prête à tout pour arriver à ses fins (y compris laisser pendre son fils; qui il est vrai est un tueur). Barry Sullivan, par son jeu rentré, relativement inexpressif, arrive à être crédible.
Le film est donc une montagne russe dramatique qui va très vite (76 minutes), le tout emballé dans un montage à la serpe, qui utilise tous les effets possibles (ralentis par exemple).
Une curiosité.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire