samedi 14 septembre 2019

Once Upon A Time... In Hollywood (2019) de Quentin Tarantino

Avec Leonardo DiCaprio, Brad Pitt, Margot Robbie, Emile Hirsch, Margaret Qualley, Timothy Olyphant, Julia Butters, Austin Butler, Dakota Fanning, Bruce Dern, Mike Moh, Luke Perry, Damian Lewis, Al Pacino, Nicholas Hammond, Samantha Robinson, Rafal Zawierucha.

Once Upon a Time… in HollywoodLe nouveau Tarantino n'est pas au niveau de son chef d’œuvre, Les 8 Salopards (2015). Ce film donne un sentiment d'inachevé, de non terminé. Peut être est-ce dû aux coupes effectuées par Tarantino, qui a souhaité faire un film toboggan, dont la dramaturgie molle conduit vers la séquence finale d'une violence et hystérie extrême (comme dans Les 8 Salopards). Pendant la majorité du film, nous suivons les pérégrinations d'un acteur sur le déclin (Di Caprio, efficace en dépressif) et sa doublure (Brad Pitt, au jeu rentré, très efficace), puis ensuite basculer sur le personnage de Di Caprio, pour arriver à la séquence finale, horrible, mais surtout hilarante (comme le final des 8 Salopards)..
Le film est par exemple sans intérêt sur le personnage de Margot Robbie, que l'on voit un peu, puis disparait. Le film laisse sur sa faim le spectateur concernant la secte Manson, effleurée, insuffisamment développée.
Le personnage de Al Pacino n'a aussi que peu d'intérêt. Le passage en Italie est expédié par un montage séquences.
Une voix off apparait vers la fin du film, symptôme du manque de réflexion sur les mises en scène (comme Les 8 Salopards où la voix off fait un rappel et des explications, passage le plus faible des 8 Salopards).
Le film suscite un peu l'intérêt sur la fabrication d'un film, avec les séquences sur les lieux de tournages, mais cela reste limité.
L'hystérésis du film concerne une séquence comique avec Bruce Lee et le massacre final sous drogues: tous drogués (les assaillants crétins, Brad Pitt, et Di Caprio avec l'alcool) suscitant l'hilarité du spectateur.
Peu mieux faire donc pour ce film de Quentin Tarantino. Peut-être auront-nous une version de trois ou quatre heures en vidéo, qui comblera les trous béants de sa dramaturgie dans son montage salle.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire