Avec Claudine Auger, Luigi Pistilli, Claudio Camaso, Anna Maria Rosati, Chris Avram, Leopoldo Trieste, Laura Betti, Brigitte Skay, Isa Miranda.
Quelles baffes et coups de poing! Le film est un
manifeste de mise en scène, un bréviaire pour tout apprenti metteur en scène;
que ce soit en intérieur ou en extérieur dans des décors naturels. Mario Bava
est responsable de la photographie de son film, des effets visuels. Le découpage
est impressionnant et chaque séquence est un modèle.
Et le film est impressionnant par son climat: beaucoup de décors naturels, avec la baie, les eaux, les végétaux, de jour et de nuit, qui donnent un climat, avec une lumière automnale. Le film est impressionnant par sa ligne dramatique: une succession de meurtres, tous liés, à l'arme blanche, avec ce qu'il faut de gore, de sang et de coupures (tête, visages). Cette succession ne provoque pas forcément la peur, mais la surprise. Ensuite les différents personnages impressionnent, certains possédant un degré sûr d'exubérances. Ajoutons des nudités que nous ne pouvons plus voir (en 1971 c'était possible). Ajoutons une conclusion qui en fait un film encore plus nihiliste.
Les maquillages sont de Carlo Rambaldi.
Nous savons où les slashers étatsuniens ont trouvé leur inspiration. Et probablement Tobe Hooper.
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