Avec Jodie Foster, Anthony Hopkins, Scott Glenn, Anthony Heald, Ted Levine, Kasi Lemmons, Lawrence T. Wrentz, Don Brockett, Frank Seals Jr., Frankie Faison, Brooke Smith.
Le film qui a
relancé le sous-genre du film policier, dédié aux tueurs en séries, en
particulier à leurs traques, avec le fil dramatique de l'enquête, avec les
séquences-chocs des captures de victimes ou meurtres si possible très horribles,
glauques et répugnants, et bien sûr avec les moments de réflexion des policiers.
Parmi les multiples qualités du film, il y a déjà le travail sur la photographie, terne, sombre, triste, peu reluisante, très automnale. Il y a ensuite Anthony Hopkins, avec son personnage de super tueur en série, psychiatre, et sa relation avec la jeune policière, Jodie Foster. Il y a aussi Ted Levine, impressionnant dans son personnage de déséquilibré, pour le moins. Et pour finir, le montage alterné sur le dernier tiers, bien vu, qui décuple le final en terme de puissance dramatique et de surprise du spectateur.
L'absente du
tout technologique permet une densité dans la relation entre les personnages,
notamment entre Anthony Hopkins et Jodie Foster. Il n'y a pas encore de
téléphones portables de partout et la présence permanente du numérique dans la
vie courante. Ce qui oblige de reposer sur les aspects psychologiques et sur les
interactions entre individus.
Jonathan Demme compose une oeuvre qui est toute en densités: drames, couleurs, intrigues. Un classique.
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