Avec Bourvil, Francis Blanche, Roland Dubillard, Jean Tissier, Jean Poiret, Michael Lonsdale, René-Jean Chauffard, Karyn Balm, Alix Mahieux, Marcel Pérès.
Curieux sujet au début de la télévision (nous sommes en 1968) : un professeur de français sabote les antennes de télévision de ses élèves, car ceux-ci sont abrutis par celles-ci et dorment en classe. Nous sommes donc là au début de la télévision. Mais c'est une sujet qui pourrait être transposé avec la télé-réalité ou les réseaux sociaux.
C'est bien évidemment traité avec le style de Jean-Pierre Mocky. Avec une belle distribution : Bourvil en professeur de français possédé par sa mission, Francis Blanche en dentiste obsédé sexuel, Michael Lonsdale en majordome du Général De Gaulle (dans une série de scènes jubilatoires autour de l'alcool dans son appartement avec sa femme), Roland Dubillard en professeur de sport homme à tout faire de Bourvil.
Ajoutons les policiers, débiles comme souvent chez Jean-Pierre Mocky. Et n'oublions pas Jean Poiret toujours parfait en faux-cul et menteur de haut vol.
Le clou du film est Bourvil dans un personnage loin de ses distributions habituelles où il est le guignol de service. Ici il est en quête pour s'assurer que ses élèves apprennent et ne soient pas abrutis par la télévision.
Un film jubilatoire qui n'engendre pas la mélancolie avec une dramaturgie à la serpe, made in Mocky.
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