Avec Bastien Bouillon, Bouli Lanners, Théo Cholbi, Johann Dionnet, Thibaut Evrard, Julien Frison, Anouk Grinberg, Paul Jeanson, Mouna Soualem, Pauline Serieys, Lula Cotton-Frapier.
Le talent de Dominik Moll n'est plus à démontrer. Seules Les Bêtes (2019) était un film impressionnant par sa structure dramatique et la richesse de son histoire. Ici avec La Nuit Du 12, la ligne dramatique du film est plus directe, traditionnelle. Avec un féminicide, l'enquête, les suspects, les flics et leurs problèmes. Le film est incarné par ses personnages, c'est-à-dire par ses acteurs qui donnent les formes requises, d’abord aux policiers avec Bastien Bouillon tout en puissance rentrée, Bouli Lanners plutôt en mode nominal (il fait le même personnage dans beaucoup de films), mais aussi et surtout les actrices de complément, toutes des personnages qui existent et amènent beaucoup d'émotions et ceci de manière naturelle. Cette manière naturelle donne une patine documentaire au film, que nous imaginons bien documenté.
La tonalité du film, toute en description objective de la réalité et mettant en valeur la nature humaine, est ce qui rend le film passionnant malgré son sujet, sombre, tout comme le photographie du film. En particulier cette photographie est sombre et granuleuse. Elle incarne le climat, la noirceur, le fait divers horrible, et l'histoire sombre, surtout dans la teneur de la fin et de la recherche éperdue du coupable très difficile à identifier.
Le film policier est dramatique, tout comme cette histoire lorsque l'on apprend comment cette histoire se termine. D'ailleurs, une des gageures du film est de le relancer avec le personnage de la juge qu'interprète Anouk Grinberg. Personnage inexistant avant dans le film, mais qui le rend encore plus hypnotique.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire