Avec Jean Gabin, Martine Carol, Françoise Rosay, Maurice Biraud, Bernard Blier, Frank Villard, Antoine Balpêtré, Ginette Leclerc, Gérard Buhr, Robert Dalban, Albert Dinan, Heinrich Gretler, Hélène Dieudonné.
Enième vision de se cave qui se rebiffe. Mais le film accuse le temps par certaines composantes.
Les dialogues sont une chose, ici signés par Michel Audiard, mais avec Jean Gabin qui fait son personnage fin de carrière : son interprétation est tellement prévisible que cela en est presque génant. Si nous enlevons les tics et schématismes de Jean Gabin, le reste de la distribution est superbe et plus subtile, et bien servie par les dialogues et la direction de Gilles Grangier.
Un des plaisirs du film est de voir chacune des parties faire croire à l'autre dans un ensemble qui est un festival de menteurs. Jean Gabin, le cave, Bernard Blier et son clan, le principe de fonctionnement de l'intrigue est le mensonge que toutes et tous pratiquent.
Ce qui gène ici c'est la misogynie et la phallocratie, qui parait anachronique de nos jours, mais qui date furieusement le film, très ridicule au regard de la société des années 2020, auquel nous pouvons ajouter l'alcool et la cigarette, présents en permanence, ainsi que le racisme (réaction de Jean Gabin à la musique de sauvage). Le femmes sont des outils, au fourneau ou des objets sexuels.
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