Avec Park Hae-il, Tang Wei, Lee Jung-hyun, Go Kyung-pyo, Shin-Young Kim, Jung Young Sook, Yoo Seung-mok, Teo Yoo, Jeong Min Park, Seo Hyun-woo.
Prix de la mise en scène au Festival de Cannes, mais surtout prix du scénario, car Park Chan-wook et sa scénariste Chung Seo-kyung nous ont concoctés une intrigue complexe, sans être tortueuse, qui se renouvelle régulièrement, sans permettre au spectateur de deviner ce qui va suivre. Jusqu'au final mémorable et d'anthologie, mais surtout d'une tristesse infinie.
L'intrigue est en suspension, portée par nos deux acteurs principaux, Park Hae-il et Tang Wei. Intrigue où un policier enquête sur la mort d'un mari, découvert par sa femme (Tang Wei), deux fois à deux ans d'intervalle : ses maris meurent donc. Le policier retrouve cette même femme pour chacune des enquêtes. Ce n'est pas divulgacher le film que d'indiquer cette information, car le film est dans la relation entre cette femme et le policier, relation directe ou indirecte, lui réalisant son travail en professionnel, elle intrigante ou pas, qui semble avoir des sujets en dehors de ses mariages, mais qui aussi perturbe notre policier.
Park Chan-wook emballe ce scénario avec une esthétique de téléfilm, ce qui rend le film encore plus impressionnant. Le style visuel est assez direct et nous parait peu expérimental. L'éclairage est plutôt fonctionnel visant à une clarté et une visibilité optimales, ce qui est compréhensible compte tenu de la richesse de l'intrigue. Le ratio image est par contre en 2:35.
Enquête policière et histoires d'amour découpées en de multiples scènes ou histoires pour constituer un puzzle qui agrège le tout. Au-delà de la richesse de son scénario, les interprétations toutes en subtilités de Park Hae-il et Tang Wei procurent une densité magnétique au film.
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